La fermeture de l’aéroport de Hong-Kong, embarras pour la Chine de Xi Jinping, engrenage dangereux pour le monde, ou simple petit pas supplémentaire dans la longue marche de la mainmise chinoise sur l’ex colonie britannique engagée par Deng Xiaoping en 1984 ?
Que va t’il se passer à Hong-Kong (pendant que la Chine avance ses pions et joue ses cartes sur toutes ses frontières, et bien au-delà, mais honni qui penserait que peut-être Hong-Kong sert de chiffon rouge (sic), de doigt agité pour être regardé par les idiots alors que les Chinois préparent sagement la conquête de la lune, après celle de la terre, et avant celle de Mars …) ?
Il n’est pas impossible que la détermination des Hong-Kongais dissuade la Chine d’avaler immédiatement ce qui fut une perle prospère, voire orgueilleuse de l’Empire britannique qui fut itou puissant et glorieux, mais n’est plus qu’une trace qui s’efface (Hong-Kong, pas l’Angleterre, quoique …).
Il est même envisageable que la Grande Chine ait d’autres chats à fouetter sur ses milliers de km de frontières terrestres et maritimes, voire plus loin et jusque dans l’espace, que d’accélérer un devenir inévitable (mal) écrit à l’encre de Chine entre les lignes dans la « déclaration conjointe » sino-britannique de 1984 (ça ne s’invente pas, Orwell aurait souri à l’ironie de la future servitude volontairement imposée aux alors encore citoyens de l’Empire britannique à Hong-Kong, s’il n’était décédé en 1950, entre le déshonneur de Munich et la déculottée de Suez).
En tout cas mieux vaut comprendre l’Anglais, sinon le Chinois, pour suivre ce qui se passe à Hong-Kong maintenant, et dont les quelques vidéos rassemblées dans le billet ci-indiqué éclairent les tenants, sinon les aboutissants vraisemblables : https://bestcoffeeinparis.wordpress.com/2019/08/13/no-matter-whether-the-cat-is-black-or-white-as-long-as-china-catches-hong-hong-as-a-starter/
Peu importe que le chat chinois soit noir ou blanc, du moment qu’il avale Hong-Kong (et l’on peut comprendre que la souris ne soit pas d’accord) …
Perso, j’adorais le Hong-Kong d’avant, mais c’était avant, et j’amenderais bien l’image d’Epinal d’une Chine pacifique, laborieuse, tentant la synthèse entre un totalitarisme à visage humain et un libéralisme économique durablement efficace, mais je crains que Monsieur Xi n’ait rien à cirer de mes goûts et couleurs, entre autres nostalgies de mâle blanc plus tout jeune d’autour de la Sorbonne.
RF – 13 août 2019
PS : les images de camions militaires à Shenzen, c’est moins souriant que la propagande sur la plantation de millions d’arbres dans les déserts chinois pour lutter contre les dérèglements climatiques, mais, franchement, pas de panique, il y en a à peine plus que de véhicules de la police autour des Champs-Elysées un soir de match de foot.