Avant, traverser Paris pouvait déjà être un peu compliqué, à cause des embarras des temps d’antan (et d’Autant-lara), chantiers, nids de poules, trottinetteurs nombrilismes, trucs fâcheux divers et autres pénibilitudes plus ou moins extraordinaires de la vie ordinaire urbi et orbi à pieds, à roulettes, à moteur, ou en bateau (si ! le Batobus marchait plutôt bien, et non ! on n’avait pas encore le droit, ni tellement l’envie à vrai dire, de nager dans la Seine malgré une promesse électorale, non, pas d’un(e) candidat(e) aux très rocambolesques élections municipales 2020 à Paris, de feu le Chi dans ses grandes heures), voire interdit, sinon inquiétant.
Mais (on croyait que) c’était avant.
RF – Paris, 20 Mars 2020 … #ConfinementJour4 #CaféduMatinàParisNuméro2744
PS : je sais, le titre du billet laissait espérer un rien plus de bla-bla en thèse-antithèse-synthèse, surtout que le lecteur éventuel n’a pas grand chose d’autre à ficher de sa sainte journée que lire en attendant Pâques ou la Trinité confiné sur son canapé, mais là toussoudain faut que j’aille chercher de la farine pour pouvoir faire du pain à la maison comme nos ancêtres de bien avant le Covid_19 (qui devaient affronter des paquets d’autres saletés et nuisibleries, et qu’on ne remerciera jamais assez d’avoir fait leur job comme les soignants de maintenant et tous les gens grâce auxquels le confinement n’est pas une plaie biblique aussi pire que d’autres), tant qu’il reste du gaz, de l’électricité, de l’eau, du sel et de l’huile d’olive à la cuisine …