To buy, or not to buy, la question est/sera (Nutel)là

To buy, or not to buy ?

Pas seulement le matin, en cash pas rémunéré sorti d’épargne sous sédatif ou crédit encore à peu près gratuit si votre banquier est derrière son guichet avec barrière anti virus ou son écran sécurisé en télétravail, telle action massacrée sur les marchés boursiers en espérant faire une bonne affaire à moyen terme, moyenner à la baisse, ou réussir un aller-retour rapidito pas glorieux mais bon pour le moral … telle fumisterie survivaliste promue dans un réseau social supposé réservé aux plus de 18 ans mais à l’évidence sans contrainte de QI (la gourde de la NASA filtrant les eaux pas claires, avec 4 euros de réduction, en stock limité pour les plus rapides du clavier parmi les confinés dans facebook, c’est quand même plus convaincant que le drone miracle de l’automne dernier, plus pertinent pour les confinés de maintenant que la perceuse de jardin pour planter les fraisiers, et moins superflu, voire indécent, que les jantes à 3000 euros et autres télécommandes de coffre pour bagnoliques en leasing) … ou tel article de journal électronique parce que l’info des vrais médias sérieux, c’est quand même à priori plus crédible que la masse de désinformation plus ou moins militante, ou juste neuneu, qui flotte dans le web, et même que les propos de comptoir sans comptoir de blogueurs ne buvant que du café soluble mais quand même plus très frais après 3 semaines entre l’elliptique à la fenêtre, le ukulélé thérapeutique sur YouTube, et le jardinage de balcon …

Pas seulement dans la journée du rab’ de PQ, des sacs poubelle, ou des ampoules quitte à plonger dans les entrailles d’un supermarché courageusement ouvert au risque d’échanger du virus en bande de taupes plus ou moins désorganisées oubliant les consignes de sécurité dès qu’il s’agit de tripatouiller les boîtes de pastilles à lave-vaisselle par habitude ou de tricher dans la queue par routine … des médicaments, du désinfectant, ou un thermomètre à la pharmacie parce que c’est rassurant … et/ou des oranges, du pain frais, et une bouteille de vin, parce qu’on creuse moins vite sa tombe et les déficits de l’assurance-maladie avec ses dents en n’avalant pas seulement que des produits industriels, des saletés trop grasses, trop sucrées, trop destructrices d’un peu tout urbi et orbi avant même d’empoisonner plus sûrement nos gosses que les daubes sur écran, les patibulaireries à se fourrer dans le neurone via les oreilles, et les immondices plus ou moins légales à s’injecter dans les veines par tous moyens plus ou moins désinfectés, les poumons avec ou sans gadget électronique made in China pour la bonne conscience à deux balles sauce tartuffe au mieux, taré de base le plus généralement, ou les boyaux par tous les bouts plus ou moins prévus par la nature, préconisés par les autorités morales en vogue, ou prévus dans le mode d’emploi des poupées gonflables …

Pas seulement au soir, un film plus ou moins tout public en VOD pour échapper aux soupes populaires offertes par la télé gratuite entre les infos déprimantes sur la situation sanitaire et économique, les débats affligeants entre experts et autres m’as-tu-vu à la télé encore plus consternants que la crise sanitaire, politique, économique, sociale etc etc etc, etc…, et les publicités profitant du temps de cerveau confiné pour se refaire une santé … une appli de généalogie ou de voyage virtuel pour sortir du huis-clos avec soi-même ou presque imposé par le confinement … ou une option supplémentaire au jeu vidéo massivement participatif de (re)construction de civilisation après (ou avant) tel ou tel cataclysme …

To buy, or not to buy, après la crise du Covid_19, ce sera une vraie bonne question à se poser, pas seulement dans le monde réel parce que plein de trucs aurons changé (ou pas), à commencer par notre pouvoir (ou pas) d’achat, avec ou sans tsunami d’argent hélicoptère (inflationniste, mais les gens s’adaptent à l’inflation, et on n’a rien trouvé de mieux, à part la guerre que les gens sérieux préfèrent éviter, en général, pour effacer les dettes dites souveraines et assimilées, et relancer l’économie paillettes pour tous et casino pour les gros après un coup de grisou mahousse-costaud), et pas seulement sur internet, parce que si l’on peut préférer ne pas aller en boutique, au demeurant souvent fermée pour cause de confinement et/ou définitivement parce que c’est compliqué de payer un loyer, du personnel, des fournisseurs, des charges et de fonctionnaires quand on n’a plus de clients, ça pourrait devenir compliqué si non seulement on ne veut pas filer le code de l’immeuble à n’importe quel livreur comme avant le virus, non seulement on ne veut pas laisser n’importe qui postillonner dans l’ascenseur et toucher les poignées de portes comme depuis que le virus chinois est en tourisme un peu partout et jusque chez nous, non seulement les livreurs sont comme les chauffeurs de taxi, les marchands de fromage, et le personnel médical, moins éternellement solides qu’on le croyait entre le verre de rosé bio(bo) en bord de piscine et les cahouettes (ir)responsables sur le balcon, mais, surtout, rien n’interdit de penser que ça pourrait tourner un peu Mad-Max, cette histoire (pour les ceusses qui prévoieraient d’être encore ici-bas parmi nous et d’avoir encore du pouvoir d’achat de e-littérature de 1ère nécessité cet été, j’annonce e-officiellement que peut être cet été, sinon le suivant, ou un autre, sera enfin celui de la e-sortie d’un objet e-littéraire pressenti et attendu depuis une décennie au moins par le public (bientôt millionnaire, pas au loto mais au compteur du blog) de “Café du Matin à Paris”, exigé depuis presqu’aussi longtemps par les plus désespérés spécimen(s) de la profession de banquiers et autres créanciers de libraires au(x) bras des plus désespérants de celle de critique littéraires et autres piliers de bars faisant crédit, le dit objet littéraire ayant à ce stade trouvé un titre provisoire, ce qui est son meilleur début depuis la e-publication de “Net-Land-Art” chez Amazon, le dit Net-Land-Art ayant a ce stade enregistré une vente, supposément à une retraitée de l’enseignement universitaire gauchiste, forcément gauchiste, partageant son temps entre un bord de piscine familialement héritée sur la Riviera et un appartement en colocation avec ses contemporains familiaux et un chat au Québec, nid d’universitaires francophones gauchistes, férocement francophones gauchistes, n’ayant pas pensé à temps à effectuer les formalités de renouvellement de leur visa d’exilés politiques en Californie, que je remercie, l’acheteuse, pas la Californie, même si ça nous débarrasse bien de pas mal de racailles gauchistes plus ou moins intellos ou people, cette Californie) …

Ironisch, nicht, de tenter de connecter Shakespeare à Mad-Max, alors qu’on cherche désespérément à acheter ou fabriquer des appareils pour que les gens respirent, mais n’expirent, et qu’honnêtement ce n’est pas encore Mad-Max sur les routes de France et d’ailleurs …

RF – Paris, 4 avril 2020 #ConfinementJour19, sauf erreur ou ommision ça doit être le début, non seulement de vacances scolaires, mais du 3ème weeekend en confinement …

A propos renaudfavier

Ils semblent grands car nous sommes à genoux (LaBoétie) Je hais la réalité, mais c'est le seul endroit où se faire servir un bon steak (Woody) De quoi qu'il s'agisse, je suis contre (Groucho) Faire face (Guynemer)
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