
C’est usant, ce tango incessant de vraies-fausses certitudes officielles, d’informations plus ou moins fictives de provenances plus ou moins abracadabrantesques, et d’intox plus ou moins premieravrilesques relayées par des confinés sérieux aux poils de neurone pas peignés depuis 6 semaines et plus, des usual crétins en liberté dans le monde virtuel comme des demi-mondains canal bord de piscine émigrés en villégiatures toutes options attendant le 11 mai pour commencer la tournée des bordels de campagne des festivals de bord de ligne TGV et des terrasses pour m’as-tu-vu-à-la-télé avec vue sur le port, ou juste vous, moi, ou encore plus hébété devant son écran …
Vivement la fin, non, pas du confinement auquel on s’est plutôt bien adapté entre télétravail en pyjama et parenthèse enchantée pour presque tous les trucs qui polluent la life, en général, comme les impôts, les mondanités, et la queue pour avoir une table potable dans un bistrot fréquentable en dehors des heures de métro, boulot ou dodo … non, donc, pas du confinement, mais la fin de cette année du pangolin déguisé en chauve-souris, ou au contraire, que les Chinois ont essayé de nous faire prendre pour du rat.
En même temps, c’est cohérent de la part des Chinois de rouvrir le marché aux animaux à bouffer pour les amateurs de malbouffe plus exotique que l’huile de brûlis de forêts primaires d’Asie ou les oranges sur coupes claires d’Amazonie entre une salade de quinoa biolivien venu en pirogue à voile et un sushi de saumon d’élevage à visage humain mort heureux de savoir qu’il n’avait vécu que pour la indignité d’être torché dans du papier Q lubrifié 5 feuilles, par exemple de brochettes de pangolin, de soupe de chauve-souris, ou de bouillon de culture d’autres trucs louches à Wuhan et en d’autres (go)urbi(s), puisqu’il semble maintenant officiellement raconté presque partout orbi, sinon en Chine, que le Covid_19 est sorti d’un labo de grosses tètes, pas d’un trou du Q d’analphabète même pas encore au niveau du junkfood industriel (dont on rappellera qu’à en croire le reportage d’Arte sur l’obésité c’est une cause de mortalité y compris chez les jeunes au moins aussi massive que le tabac pour les moins jeunes, avec d’ailleurs les mêmes experts en marketing, lobbyistes, et victimes consentantes coûtant une fortune en frais médicaux avant de déclencher des torrents de larmes tardives et alarmes de crocodiles, et vice-versa) et des news sur les sites pour joueurs de jeux vidéos d’entre 2 et 102 ans d’âge légal mais plutôt aux extrémités question âge mental).
C’est quoi, l’année chinoise d’après celle du rat ?
RF – Paris, 20 avril 2020 #DéconfinementOuPasJourMoîns22
PS : pour le titre, j’ai hésité avec « Post Année du Rat, Luxe ? », mais je manquais d’argument pour la partie « antithèse » un peu souriante … sinon, la prochaine année du calendrier chinois, ce sera celle du buffle, qui commencera en février 2021, et dont le nom de code est #Covid_20
