Dans le babillage des ados en short canal incubateur à startup, on parle de « pivot » quand on change plus ou moins radicalement de produit, de process, ou de marché parce qu’on arrive au bout du fric de papamaman et des copains sans que le business modèle ne marche assez bien pour s’autofinancer ou convaincre de vrais investisseurs ou prêteurs d’investir.
C’est un peu pareil en politique, ces jours-ci.
Plus moins ouvertement comme au PS parisien dont la maire supérieure a fait un virage serré vers le (discours) tout écolo pour verrouiller l’électorat bioboparigot, avec un incontestable succès.
Moins franchement côté parti macroniste, mais les chaises musicales du remaniement gouvernemental accompagnent un (discours de) changement de chemin dont l’avenir dira s’il s’agissait d’un pivot, d’un pivert ou juste d’un changement de sur la même autoroute vers 2022.
RF – 9 juillet 2020 (et la bourse yoyote)