On a eu une petite crise mystiquécologique de #OkBoomers pas malheureux avec compte épargne rapportant des taux négatifs et déjà un lieu où télétravailler loin de la pollution urbaine et passer les week-ends, vacances et autres re-confinements éventuels sinon probables, au printemps dernier, quand les gamins se trémoussaient dans la rue en braillant #WeLoveGreen pour sécher les cours, twittaient #VivaGreta parce que l’adotriste norvégienne avait dépassé Hulot le dépressif dans les sondages, et se demandaient gravement en repas de famille s’il valait mieux se réjouir que le très carriériste Rugy ait glissé sur un homard, ou se demander si l’écologauchisme n’était pas encore une tartufferie de surfeurse, sur l’air du temps, bref encore un piège à c…arte d’électeur.
Bref, on a décidé Mo 2019 d’acheter une bagnole électrique pour faire un geste vert pour les générations futures et les ours blancs (également mal barrés), moins polluer localement (pas comme les clients d’hybrides qui veulent juste pouvoir promener leur gros SUV sans contrainte en ville en général et à Paris en particulier), et de la recharger au solaire autoproduit sur notre toit même si c’est économiquement abracadabrantesque (avec beaucoup de bonne volonté optimiste, on peut faire semblant de croire que ça se rentabilisera en 10 ou 15 ans si le prix de l’électricité monte fort et s’il n’y a jamais de maintenance à payer) et si bien entendu le bilan écologique en général et carbone en particulier laisse gravement à désirer, pour ne rien dire de la balance commerciale avec des panneaux forcément asiatiques même (surtout ?) si l’on contracte avec le fleuron national de l’électricité, ni des (très significatifs) surcoûts pour l’adaptation de l’installation électrique domestique, et le démoussage du toit (en posant les panneaux sur de vieilles tuiles au nord de la Loire, on risque qu’elles moisissent dessous à l’ombre perpétuelle si l’on ne les nettoie/traite pas).
En quelques lignes parce que j’ai pas le temps là toussoudain d’écrire les 2 ou 3 premiers chapitres du bouquin « Bienvolontismes environnementalistes du biobo occidental sous le soleil pris entre l’enclume Greta et le marteau Covid », fallait renoncer l’an dernier aux tuiles solaires et batteries murales (pour avoir du jus la nuit) qui faisaient joli dans le Show-Room Tesla, mais il était possible de contracter avec une filiale adhoc du fleuron national de l’électricité pour l’installation de panneaux solaires offrant une puissance suffisante pour alimenter une maison et en principe une voiture électrique, sans toutefois permettre l’autonomie électrique (bref, on reste connecté au réseau, on continue à payer un abonnement et l’électricité la nuit et en hiver, et on revend le surplus éventuel les jours de grand soleil mais le temps est fini du prix de rachat « politique » très élevé, on ne gagne rien).
En principe, tout devait être installé et opérationnel avant l’hiver … on devrait tenir les délais, mais ce sera avant l’hiver 2020 si tout va bien, entre délais administratifs, aléas divers (d’hiver, aussi), et Covid.
Dans la vraie vie, le budget aussi, sera sérieusement dépassé, avec à ce jour un surcoût de 20/30% pour adaptation de l’installation électrique générale de la maison (honnêtement, une partie des travaux aurait de toute façon dû être réalisée pour mise aux normes et sécurisation).
Bref, le solaire, c’est comme l’écologisme, un piège à c…arte de crédit, mais quand ça marchera, on sera sûrement très con…tents sous le soleil
La suite (si et) quand ça marchera.
RF – Paris, 13 août 2020
En même temps, on n’est jamais con…tents, y’a toujours trop ou pas assez de soleil.
