Dans “librairie”, y’a « libre », pourtant … #Confinement2

Confiné à Paris, oui, mais dans une librairie SVP ! Crédit : Funny Face

Bon, pas la peine d’en faire une tartine, c’est une connerie d’avoir fermé les librairies qui sont l’archétype du commerce plus utile à la société que les vendeurs de clopes et tickets de loto, par contre-exemple, fréquenté en jauge limitée par des gens à peu près éduqués, pas trop irresponsables, ne postillonnant pas sur les produits, et ne s’entre-crachant pas les uns sur les autres en dehors des séances d’autographes de personnalités plus ou moins littéraires pas consensuelles (j’ai souvenir d’être passé dans la rue pendant une séance de dédicace de Zemmour à Paris, avec une queue de groupies attendant le long du mur la signature de l’auteur, un paquets de migrants de l’autre côté de la rue se demandant pourquoi ils étaient là à l’instigation d’on ne savait trop quelle adversaire invisible du Z, et quelques flics très armés et très désœuvrés qui attendaient plus probablement de pouvoir rentrer à la caserne que de devoir jntervenir en cas de grabuge …).

Le livre, même mauvais, même très mauvais, même en dessous de tout comme certaines daubasses de politicien(ne)s sous copiés-collés de bla-bla à la TV et autres articles de journaux médiocres et inutiles (il faudrait un double pluriel pour que le lecteur peu attentif réalise bien que tant les articles, que les journaux les publiant, sont jugés inutiles par l’aussi inutile auteur de ces tout aussi inutiles, sinon médiocres lignes) par des stagiaires encore plus médiocres et complaisamment édités par des amis complices de vraie propagande illégale autant que de crime contre la littérature.

Et c’est une super connerie en barre d’avoir décidé de fermer les rayons livres des supermarchés et de la Fnac au motif de l’inégalité de maltraitance au commerce du bouquin, parce que d’abord de toute façon quasiment aucun client de ces enseignes ne serait allé en libraire entre les contraintes de confinement, l’impossibilité de circuler et se garer en ville (Paris est une caricature, mais c’est pareil partout où sévissent des couilons à électeurs biobos et/ou radicalisés verts), et les nouvelles habitudes de e-consommation de (sous) culture de la plupart de nos concitoyens volontiers cocardiers face caméra ou dans les réseaux sociaux mais drogués à Amazon dans leur vie réelle, les provinciaux ayant l’excuse de ne pas pouvoir faire 10, ou 50 km pour fréquenter une librairie pas encore transformée en agence immobilière ou débit de cigarettes électroniques.

Les bouquins sont essentiels au maintien en condition opérationnelle du neurone confiné, laissez les libraires libres de faire leur boulot qui est un service public (utile, voire essentiel, pas comme des paquets d’autres qui ne sont qu’idéologie sous faux nez et emploi fictif à volonté pour masquer le chômisme généralisé et/ou privilégier des copains, des électeurs, ou des cautions politiciennes).

Libérez les libraires !

RF – 2 novembre 2020 – #Confinement2 J+4

A propos renaudfavier

Ils semblent grands car nous sommes à genoux (LaBoétie) Je hais la réalité, mais c'est le seul endroit où se faire servir un bon steak (Woody) De quoi qu'il s'agisse, je suis contre (Groucho) Faire face (Guynemer)
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