
L’heure de la mort, surtout d’un Grand de notre Nation en voie de disparition, sinon de dissolution, mais ayant encore parfois la force du respect de quelques traditions reptiliennes, sinon républicaines, comme celle des discours aux cadavres connus et hommages aux inconnus morts pour la France , sinon des cimetières, de la mémoire, ou de l’intelligence réelle ou supposée des (é)lecteurs, l’heure des minutes silencieuses, me disais-je in petto, n’est pas au jeu avec les mots.
Je garde donc pour plus tard, pour la future mort d’un autre ex grand fonctionnaire de la République disparu après nous avoir coûté plus ou moins cher pour un bilan plus ou moins convaincant, je garde donc mes larmes sur le bon vieux temps et le titre : « Bête à concours, queue de race, et vice-versa » pour un(e) autre vestige du temps du Minitel rose et de l’atome triomphal, mais quand même, si je ne craignais pas de dissonner dans le concert d’admiration obligatoire, de louanges funèbres, et d’amitiés aussi bruyantes que posthumes, je penserais très fort que :
1. Ça a foiré parce que c était lui. Si Giscard, d’Estaing ou pas vraiment peu importe, avait comme Chirac (et Chaban) choisi le changement dans la continuité en ne rompant pas ostensiblement et prétentieusement les ponts avec les Gaullistes, et comme Mitterrand la bigamie politicienne et personnelle plutôt que la chasse en perruque de petit marquis aux électeurs provinciaux fans d’accordéon et la pêche de nuit sans permis aux belles poules de Paris, on aurait probablement eu un(e) dignitaire du PS à l’Élysée quand même, mais pas en 1981, et pas Tonton malade et encadré à sa gauche d’un échantillon de PolitBuro soviétique canal financements plus louches encore que les emplois étaient fictifs, et à ses droites d’affairistes en Berluti au bras d’amis au passé plus que douteux. Giscard serait resté à la barre, avec ou sans Barre, un septennat de plus. Pour une bête à concours de première classe, et un chasseur émérite (voire frénétique, et pour le coup, c’est un peu comme son histoire de château, peut être pas la passion la plus raisonnable quand on fait de la politique au centre canal moderniste), quelle erreur ! Bref, il fut un excellent jeune ministre des finances, ce pour quoi il avait été excellemment et gracieusement formé par la République, et sélectionné par les deux grands Présidents que furent de Gaulle et Pompidou, mais il eût été un jeune Président plus convaincant s‘il avait gaspillé moins d’énergie à tenter de singer JFK, et plus à continuer à developer et exploiter ses talents au service de la France une fois assis sur le Trône.
2. C’est parti en quenouille à cause d’eux. Si eux (en très bref, nous autres les électeurs, nos élus de tous bords, et tout ce qui grenouille autour avec plus ou moins de pouvoir, de talent, d’influence telle ou supposée, et d’humour) avaient eu un peu de bon sens, d’abord on (« on » est un autre, certes, mais ça ne nous exonère pas plus de nos responsabilités, que ça n’absout nos culpabilités) aurait plus vite filé une ou deux baffes d’avertissement à l’enfant prodige en le voyant débloquer en Centrafrique (il y avait quand même des coins moins tordus où aller tirailler), tirer à tort et à travers et à des heures où les bons pères de famille peuvent se palucher devant un film cochon ou la pin-up d’un magazine grivois, mais ne traversent pas Paris en véhicule à moteur -honni qui scooter y mépense- pour aller baisouiller, bref prendre la folie des grandeurs option perte de contrôle du carrosse et préparer le terrain à Mitterrand et pires à venir, sous les hourrahs des Chiraquiens croyant avoir repris les rênes (pour les fans du Grand C…hirac, sur qui les Giscardiens ont longtemps ironisé en le surnommant le Grand C, rappelons qu’une des formules du Grand … Jacques était : « À cheval ! « ).
RF – Epitaphistan, début décembre 2020,
PS : je regrette de n’avoir pas trouvé comment placer sinon ci-après comme un cheveux sur la … soupe, honni qui à la calvitie du génie d’Estaing y mépense, comment placer ci-après donc ma micro théorie du trouillomètre en folie. On ne sait toujours pas, après l’émission d’hier sur VGE et les 20 minutes de « ptêtbinkouiptêtbenknon » sur l’affaires des diamants, on ne sait toujours pas vraiment si c’est un coup de pied de l’âne de Bokassa déchu et rancunier depuis son asile en Côte d’Ivoire (bref en grande banlieue parisienne), une manœuvre électorale de telle ou telle obédience de l’internationale socialiste d’entre Paris et orbi, ou un coup de Jarnac de post Gaullistes radicalisés au bras armé de la Françafrique génération derniers « affreux » et comptes au bord du Lac de Genève, qui a déclenché le toutime, ni si la plaquette contenait, ou pas, 10,20, ou 30 carats de diamants, ni de quelle qualité étaient les pierres, ni si le chiffre de 1 million de francs de l’époque était grossièrement surévalué pour faire le buzz ou totalement délirant étant rappelé que la plaquette a été vendue pour 10 fois moins et le produit de la vente offert à des organismes caritatifs etc etc etc … on ne sait pas grand chose avec certitude, ni qu’en conclure, mais d‘aucuns auraient pu avoir gravement la pétoche que ça canarde comme à Dallas et auraient préféré lâcher l’affaire, en des temps de violence moins généralisée mais déjà très télégénique …