Sans la désaffection généralisée envers la bagnole, dans un air du temps plus au contemplatif poétique qu’au transgressif hystérique, et si des films asiatiques n’avaient pas déjà remporté la moitié des palmes d’or ces dernières années, « Drive my Car » roulait en père peinard vers un triomphe japonais à Cannes aussi consensuel qu’en leur temps ceux de « La ballade de Narayama » ou « L’anguille ».
Mais la vie n’est pas un long fleuve tranquille, et le beau puzzle ne repart qu’avec un accessit.
RF – Paris, 24 août 2021
