Non, une boite de Pandore, ce n’est pas un commissariat de police comme dans l’argot d’avant-guerre.
Ce n’est pas non plus ce qu’on enseignait à l’école de la 5ème République de France, avant (pas avant telle ou telle guerre, juste avant qu’on ait arrêté d’y enseigner grand chose, sinon le nombril-protestationnisme).
C’est un truc apparemment anodin (honni qui à la candidature du Z pour l’Elysée y mépense).
Mais un truc qui peut déstabiliser une économie solide, une puissance inébranlable, bref, le monde (honni qui aux Pandora Papers y mépense).
Un truc qui peut secouer de respectables, voire sacrées, institutions millénaires, voire plus (honni qui au rapport Sauvé y mépense).
Honni qui serait assez maso pour regarder les actualités de l’ORTF sur la campagne (enfin pas encore mais c’est tout comme) électorale pour un CDD de 5 ans nourri-logé-blanchi (si, mais ont peut quand même finir avec un. bracelet, sinon deux, ou se faire dégager pour une histoire de costards pas assez propres) l’Elysée, sur la campagne de dénigrement des cathos (enfin, c’est un peu plus compliqué que ça, mais l’idée générale est bien de déconstruire l’Eglise et de pomper un peu de fric), ou sur la campagne de contestation contre les migrants partis bronzer loin des enfers fiscaux.
C’est quoi, la prochaine boite de Pandore au menu des actus ?
Renaud Favier – Paris, 7 octobre 2021
Bonus : tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les boites de Pandore de Paris et orbi ces jours-ci, sans jamais avoir osé le demander dans twitter pour ne pas vous faire repérer comme libre-mauvais-penseur, et sans vouloir en cafécommercer dans Facebook parce que quand le réseau n’est pas en panne, il manque souvent de clarté, entre autres …