Il y a beaucoup de lectures empoisonnantes, voire empoisonnées. Notamment les twits (ou « livres ») de fanatiques politiques, sportifs ou religieux, les blogs (ou twits, ou livres) sur la crise au Sud de la Loire et, surtout, les bulletins « météo » pour le Nord de la Loire.
Heureusement, qu’il y a la littérature érotique, avec le bestseller national (gratuit, c’est plutôt un bestgiven) « Cinquante Chats de Gris » paru le 11 octobre, une semaine avant la sortie officielle de le version française du sulfureux (et anglo-saxon, le patriotisme érotique le plus élémentaire devrait interdire de consommer du cochon en anglais) « Fifty Shades of Grey » que les mères de familles, qui ne savent pas que leurs geeks de mômes fouillent leurs historiques internet et que leur conjoint(e) épluche les factures de carte de crédit, achètent discrètement sur le net en version électronique pour lire sur iPhone ou Kindle dans les transports en commun sans que personne ne voie la couverture, ou at home sur iPad ou assimilé sans risquer que la femme de ménage ou des invités ne tombent sur le bouquin.
Et maintenant ?, tome 5, tente, lui, en tout bien et tout honneur sauf le e-Nobel de e-littérature à ce stade, de rendre moins indigeste une époque assez pesante sans toutefois s’interdire des phrases de plus de 140 caractères car ce qui est ultra-compliqué ne s’énonce pas d’un simple twit. Paru le 5 août 2012, alors qu’on attendait toujours le beau temps à Paris-Plage, ce livre jette un regard parfois caustique, mais jamais désespéré (ni trop désespérant), sur l’actualité, en poursuivant la série des 4 premiers tomes parus depuis le « changement » de Président de la République en France, début mai.
« Compétitivité 2012« , pour sa part paru le 2 août 2012, mais mis à jour et complété le 5 septembre après la sortie du classement mondial de la compétitivité du World Economic Forum (Davos) et quelques interventions de rentrée sur le sujet d’éminents membres du gouvernement français, puis à nouveau le 21 octobre quand l’annonce du risque d’enterrement du rapport Gallois a entrainé un peu de buzz, enfin le 4 novembre après que tout ait été dit, pensé et écrit avant la remise officielle du rapport le 5 novembre à Matignon… est parfaitement comestible : tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la compétitivité (le mot « valise » du moment, personne ne veut le porter, on ignore ce qu’il contient, mais on ne lit/voit que lui partout) de la France et de ses entreprises, à lire gratuitement entre un coup d’oeil sur les marchés financiers au cas où un genre de krach tsunamiserait les prévisions de croissance déjà neurasthénisantes, et un regard vers le ciel au cas où l’hiver viendrait plus vite que prévu. Sans mathématiques ésotériques, théories et contre-théories économiques ou prêt-à-penser pré-formaté par réflexe politique ou autrement conditionné, mais attention, peut contenir des traces d’humour ou de bon sens : allergiques s’abstenir de lire ou télécharger les fichiers pdf (imprimable) et ePub (pour Kindle Amazon) sur Youscribe.
Tout cela, et un peu plus, est dans le blog dédié Il vaut mieux en lire.
Sinon, whatever works.
Si on aime sourire du monde, de l’Europe et de la France tel qu’ils vont, hors des sentiers battus des médias et du prêt-à-lire, les yeux pas trop rivés sur le guidon et le neurone pas trop ronronnant, on peut e-lire des eBooks téléchargeables sur Amazon pour le prix d’un journal au kiosque et d’un demi au comptoir (les liseuses sont généralement plus lisibles en plein soleil que les écrans de notebooks ou smartphones, pour ceux qui ont le plaisir de lire dehors sur une terrasse ou à la plage, moins tentantes pour les chapardeurs, si on lit plutôt dans le train, le RER ou le métro, et leurs batteries durent plus longtemps, pour ceux qui lisent dans des avions longs courrier en classe « normale » sans prise électrique dans l’accoudoir et les distraits qui oublient toujours leur chargeur ou leur batterie de secours) en cliquant sur les images ci-dessous.
Whatever works, vraiment.
On peut également lire ou télécharger des eBooks au prix d’un café-croissant sur la plateforme française Youscribe EN PLUS DE QUELQUES « VRAIS » LIVRES si on est un rien plus ombrageusement patriote et/ou un poil moins favorable au commerce californien tout internet qui nuit quand même assez sérieusement au petit commerce français en général et aux librairies en particulier en période de tension sur le pouvoir d’achat et de manque de temps pour ceux qui ont encore un job, mais assez geek (ou trop fragile du dos pour porter 5 kg de bouquins en trekking dans les couloirs de gare ou les labyrinthes d’aéroports, ou allergique aux papiers modernes pleins d’OGM, ou radicalement opposé à l’achat de livres imprimés à l’étranger) pour faire des infidélités aux « vrais » livres qui sentent le souvenir et le rêve (nb le format pdf disponible sur Youscribe est assez pratique sur grand écran et mieux adapté que ePub à l’impression en format A4) et cliquer sur des icônes avec le mulot.
Whatever works, mais si on a du 3G entre deux tunnels, du wifi à Paris-Plages, ou un ordinateur connecté au web dans un bistrot à distance à vélo de la tente, on peut aussi lire (gratuitement) le dernier billet du blog « Café du matin à Paris » (ou un résumé en anglais).
RF 😉
Ping : Trop de café nuit gravement à la santé … twittent les vendeurs de diesel et autres liquides toxiques | Renaud Favier : Café du matin à Paris
Ping : Ras-le-bol (de cidre ?) fiscal au pays d’Astérix le Gaulois, maintenant ? | Renaud Favier : Café du matin à Paris
Ping : Marre de la malbouffe … Eat different ! | Renaud Favier : Café du matin à Paris
Ping : Non, « ptg n’est pas ce que vous croyiez. Ce n’est pas un code de twittos avec l’accent marseillais … | «Renaud Favier : Café du matin à Paris
Ping : Right heure, ça veut dire leur juste ? #Writer | Renaud Favier : Café du matin à Paris