Et maintenant, si le temps reste maussade pour l’Euro (en Pologne et Ukraine, mais aussi Espagne, Grèce …) ?

Bien sûr, trop de nuages (réels ou virtuels) plombent l’ambiance en Europe et ailleurs ce printemps. Et les orages sur Paris ne contrarient pas que les fans de Roland Garros et de café en terrasse. L’avantage, en Europe, c’est qu’on reste assez équipé contre les temps pénibles.

Non pas que tout le monde en Europe soit assuré de bénéficier durablement d’un véhicule de fonctions toutes options en cas de déroute de à l’Euro de foot, mais l’intendance est satisfaisante en Europe et la plupart des sportifs pourront toujours trouver un gymnase où s’entraîner par mauvais temps (et aller dormir en cas de tremblement de terre), même hors Euroland, jusqu’en Pologne et en Ukraine.

Non pas que tout le monde soit certain de pouvoir s’offrir un solide 4-4 capable de passer partout par tous les temps au cas où on manquerait vraiment de budget pour l’entretien des routes et de ressources pour le pouvoir d’achat, mais la plupart des citoyens continueront à avancer, quitte à passer au transport en commun et à garder toujours les chaines dans le coffre, au cas où il neigerait hors-saison en Euroland.

Non pas que quiconque pense sérieusement que le sommet de Rio et autres G-trucs vont facilement inverser des dynamiques climato-économiques très lourdes et sérieusement inquiétantes un peu partout, mais ce serait bien le diable si le paratonnerre et quelques autres technologies nouvelles plus ou moins « green » ne protégeait pas le monde « européen » (au sens large) de la chute du ciel.

Non pas que les citoyens électeurs d’Europe et d’ailleurs fassent inconditionnellement confiance à leurs politiciens et autres technocrates pour améliorer le climat, mais ce n’est pas la première fois qu’un déluge menace, voire arrive, et que les dirigeants sont à tort ou à raison un peu contestés, on ne va pas en faire une montagne en plus des sommets.

En tout cas, comme le dirait sûrement Churchill, ce ne serait pas une très bonne idée de jeter la démocratie avec l’eau de la douche froide (pour l’Euro et l’Europe, Churchill n’avait pas tous les éléments pour exprimer un avis, mais ce n’est pas un peu de pluie, même très orageuse, sur le continent qui aurait fait peur au vieux lion) et ce serait quand même plus satisfaisant d’imaginer une façon de ne pas jeter la Grèce (voire d’autres) en dehors de la maison Euro sous la pluie.

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Et maintenant, si le temps reste maussade pour l’Euro (en Pologne et Ukraine, mais aussi Espagne, Grèce …) ?

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