Entre le foot, la fête des Pères et les élections en France et en Grèce, on aurait presque l’impression que les hommes sont parvenus à reconquérir les premiers rangs de l’audimat après l’épisode Trierweiler-Royal et le buzz de la famille le Pen. Mais les apparences sont trompeuses.
Parce que même si on essaye d’oublier quelques heures les réalités économiques et de ne lire ce dimanche, ni The Economist, ni les twits de Roubini ou Krugman, ni les commentaires de la presse financière sur le plan de croissance à 120 milliards proposé par la France, il est à peu près impossible de ne pas s’inquiéter un peu pour l’avenir d’Euroland et il n’y a guère de doute que c’est du côté d’une paire de dames, Angela Merkel et Christine Lagarde, qu’il faut regarder pour essayer d’espérer deviner les voies de la possibilité d’une perspective de léger espoir de sortie de crise par le haut en Europe.
Parce que même si on s’intéresse plus aux sports et autres occupations d’hommes le week-end, la paire d’yeux rieurs d’Aung San Suu Kyi lors de la remise (après 20 ans) de son Nobel en Scandinavie efface tous les sourires électoraux des candidats plus bas en Europe.
Parce que si la paire d’astronautes chinois est mieux placée, plus au soleil que la première femme chinoise en route pour l’espace, il n’y a guère de doute que c’est cette dernière qui entre dans l’Histoire (et qui complète un joli carré de dames montrant la voie d’un bel avenir).
Bonne fête aux pères et bon courage aux deux paires de dames.
RF 17 juin 2012












