
Sans surprise, la plus grande conférence jamais organisée par les Nations-Unies n’a pas fait avancer la gouvernance mondiale face au défi écologique. On se rassurera en pensant que ne pas avoir laissé les enjeux environnementaux globaux faire « Pschitt » est déjà un résultat.

Parce que le poisson environnemental aurait pu être noyé ou asphyxié sous les difficultés économiques, mais les médias et le buzz auront au moins servi à éviter que la génération qui n’a pas connu Rio-92 ne regarde durablement ailleurs pendant que la maison brûle.

Alors que les « fondamentaux » sont quand même très contraints.

Et que les sujets un peu « loin des yeux » ou dans les brumes ne l’ont jamais été autant.

Alors les grands engagements de principe sans vraies garanties de financement, les déclarations en faveur de l’économie verte et le projet d’objectifs du développement durable (sans négliger quand même beaucoup d’échanges, de pédagogie et de communication sur les enjeux) sont les petits coins de bleu dont il faut se contenter dans le ciel chargé de l’hiver brésilien.

Mais c’est … normal : le ciel bleu est comme la mer vierge et les autres ressources naturelles (et les sommets internationaux conclusifs), l’humanité est confrontée à sa rareté, qu’il faut avoir la sagesse d’apprendre à gérer pour éviter la pénurie et les réveils pénibles.

RF 23 Juin 2012







