On n’est pas obligé d’encombrer le métro le samedi 1er décembre pour aller s’entasser dans les rues et les boutiques de Paris. Il y a quand même mieux à faire. Du sport pour se préparer un corps d’athlète en vue des repas de fêtes, ou bien des courses plus stylées.

Surtout que comme on n’est pas encore à la saison des embouteillages monstres (quand les provinciaux du continent se précipitent à Paris en TGV pour faire la queue au distributeur de billet de métro de la gare pour commencer, les notables Corses résidant sur l’île remontent montrer leurs voitures allemande aux exilés  s’ils n’ont pas été retardés par un assassinat, un naufrage, ou une grève SNCM, et les banlieusards envahissent le RER), il suffit d’être un peu malin pour se garer gratuitement pas loin de partout où on a besoin (sic) ou envie d’aller rôder avant la neige.

Bien sûr, il y a des irréductibles du métro en toute saison, du genre à adorer porter sur tous les quais des trucs lourdingues, encombrants et passablement inutiles.

Chacun ses goûts, paix aux gens de bonne volonté, du moment qu’ils ne nous marchent pas sur les pieds, dans le métro ou ailleurs, et que personne n’interdit à personne de promener ses cadeaux de Noël comme ça lui plait.

Du moment que ça n’embarrasse pas trop la circulation dans Paris.

Il faut admettre que le métro, c’est convivial autour de Noël.

Et puis, ça (re)crée du lien social et du bonheur collectif.

Alors que les moyens de transport individuels, c’est über-bourgeois-has-been anti-social, aussi ringard que le militantisme politique pour les vieux partis.

Et puis, ça peut être  risqué, quand l’environnement social de marché de Noël n’est pas favorable et que la dialogue social se pratique sous cannabis dans la rue et/ou les vitrines.

Finalement, si on ne peut pas s’empêcher d’aller faire des courses de Noël, qu’il n’y a pas assez de neige pour sortir le traineau, et qu’on est financièrement, ou politiquement, ou les deux, hostile à la bagnole même (encore) un peu assemblée ou imposée en France, le métro est un option, le samedi.

Et puis, il suffit d’être un peu malin et organisé pour que ça soit assez pratique.

Un peu enjoué pour que ce soit festif.

Et un peu enrhumé pour tester la solidarité en saison de Noël.

Quoi qu’il en soit, il risque d’y avoir du monde dans le métro, mais on peut aussi prendre le bus, si le tram ne passe pas à proximité, d’autant qu’avec les décorations de Noël un peu partout en ville et dans les vitrines, on peut s’offrir un très joli voyage dans Paris en fête pour le prix d’un ticket de métro, sans même risquer d’attraper la mort dans les rues mal chauffées (mais que fait Delanoë ?) entre les magasins douillets, le métro à forte chaleur humaine et les expos incontournables.

Renaud Favier – 1er décembre 2012 – Version anglaise

Anyway, qu’on soit, ou pas, amateur du mois de décembre, agoraphobe, claustrophobe, noëlophobe, ratpohopbe, en avance pour les cadeaux,  le sapin, la commande des cartes de voeux caritatives et l’achat des boules et bulles (nb que le café restera gratuit et disponible pendant les fêtes sur http://www.facebook.com/cafe.matin.paris ), paniqué par l’approche des repas de famille de Noël un peu partout et plus si affinités en France après une année de régime de gré ou force qui avait au moins l’avantage de permettre d’envisager de ne pas arriver en 2013 avec le ventre touchant par terre, la balance éclatée de rire et le neurone saturé de corps gras … si on peut soulever un Kindle et si on sait télécharger sur Amazon, on peut emporter dans sa poche pour le prix de quelques café en terrasse une bibliothèque électronique entière garantie sans lipides plus ou moins insaturés, ni sucres plus ou moins lents, dés maintenant « tout soudain ». Quelques échantillons sur Amazon en cliquant sur les icônes.

Si on a un SmartPhone ou un hybride moderne, on peut également lire online ou télécharger plein de livres électroniques sur la plateforme française Youscribe (nb le format pdf disponible sur Youscribe est assez pratique sur grand écran et moins fantaisiste que ePub à l’impression en format A4). Quelques exemples en cliquant sur les icônes ci-dessous (nb que le tome 6 de « Et maintenant ? » restera gratuit au moins jusqu’à fin 2012).

               

               

         

          

          

Et si on préfère lire ce qui est gratuit, rapport à l’argent, ou parce qu’on en fait une question de principe, ou parce que c’est la crise, par exemple, on n’a qu’à cliquer sur les icônes ci-dessous pour télécharger des livres électroniques, mais pas tristes, à l’oeil.

      

Et puis, si on est vraiment fanatique de l’entrepreneurship et du commerce extérieur français qui ne s’est pas tellement amélioré depuis que la nouvelle Ministre achète des sacs à main made by France à l’étranger pour doper les chiffres de l’export en mouillant elle-même le chemisier mais ne commente plus trop les chiffres mensuels dans les médias ou le cloud (pour l’ordre du jour du conseil des ministres, ça dépend, on verra après le vote du budget quand le sujet du mariage pour tous sera passé de mode, si celui de l’entreprise sociale et solidaire sur subventions directes ou indirectes ne monopolise pas le débat jusqu’à ce qu’on parle de décentralisation), ou passionné par la compétitivité des entreprises françaises avant les éléments de langage des conseillers en communication de Montebourg ; le rapport Gallois ; le Plan Hollande au XXIè siècle, ou si on a un peu besoin de se documenter sur le sujet en mode “think different” pour son boulot ou ses études et qu’on a déjà écouté l’interview de la ministre le 20/11 sur Public Sénat TV (http://ils-l-ont-dit-sur-publicsenat.tumblr.com/post/36154557401/nicole-bricq-etait-linvitee-de-preuves-par-3), on peut aussi e-lire gratuitement sur le sujet en cliquant ci-dessous, en attendant le grand plan nationo-régional de compétitivité export.

          

* * *

Le bonus de pré-Noël