La fonction présidentielle est une institution de France, depuis avant même l’exemplaire Vème République, au même titre que la galette (des rois, selon la tradition, mais partagée entre élus roturiers depuis longtemps), le sapin de Noël à l’Elysée, le mariage et les enterrements, les crèches dans les lieux publics n’ayant pas fonction ou vocation de cimetière, et les voeux au coin du feu de l’employé en CDD de 5 ans engagé pour nommer un premier ministre et représenter les Français et le made in France en province, à l’étranger et sur internet.
S’agissant du sapin, tous ne se valent pas, le modèle gonflable testé place Vendôme autour du 11 novembre n’a pas fait consensus (honni qui « ce n’est pas de ça qu’il s’agissait, ni même d’ailleurs de sucettes à la France Gall » y penserait), les arbres « normaux » importés de Pologne ou du Danemark iraient à l’encontre du patriotisme (d)économique préconisés pour tous les autres par les conducteurs de 4/4 allemands en Rolex, et on voit mal que les ministres et apparatchiks écolos ne s’opposent pas au massacre inutile d’un roi de nos forêts alors qu’on trouve d’excellents produits made in France labellisés #EELV.
S’agissant des présidents, no comment, ce serait irrespectueux pour ceux qui ont exercé dignement la fonction de les comparer au(x) pire(s) que les citoyens aient élu(s) par défaut, sur des malentendus, ou juste pour rigoler parce que les temps sont durs depuis un moment.
Renaud Favier – 10 décembre 2014
PS : respect pour le(s) guignol(s) …
PS 2 : respect pour le(s) guignol(s) …
PS 3 : respect pour le(s) guignol(s) …
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