
Crédit : Plon / de Villiers
Avant, la France se suicidait en souriant (et en faisant rigoler plus ou moins jaune alentour) avec l’aimable assistance des Rosbifophones canal thé ou coca selon l’air du temps, sous le regard gourmand de barbares ou rancunier des parpaillots en fonction de la religion la plus dominante au-delà des frontières naturelles du moment (la religion, pas les frontières, quoique …), en chantant la Ravachole ou l’Internationale suivant l’agitation sonore au goût du jour.
Ça finissait mal, en général, mais le pays survivait.
Maintenant, en gros depuis 1968, il s’agit moins d’un suicide collectif, que d’une guerre civile inter générations : les 68 ards ont « tué le père » en confisquant le pouvoir aux survivants des guerres mondiales et de décolonisation, et comme il n’ont jamais voulu le relâcher, et que les survivants commencent à sérieusement faiblir, surtout de la tête, leurs petits enfants saisissent l’occasion du virus chinois pour se venger et compenser le chômage que leurs aînés leur ont imposé pour préserver leur style de vie devenu délirant (non sans faire semblant de se passionner pour l’aide au tiers monde et faire l’aumône a quelques caritativeries nids à m’emplis fictifs pour sauces trouvant la Mnef pas assez glamour et la politique professionnelle trop fatigante), vrais et faux luxes plus ou moins polluants, et gaspillages et truandages abracadabrantesques.

Les 30-60 ans ont intérêt à se faire discrets s’ils ne veulent pas prendre de balles perdues …
Fatalitas fatalitatis.
RF – 27 septembre 2020