Le café de France a fait naufrage.
Il sera remplacé par une boutique de fripes. Le syndrome des Champs-Elysées frappe maintenant jusqu’au cœur de la Provence même à plus de 50 km de la gare TGV. Dommage, avec son léger surplomb à l’angle de la place, il était parfait pour laisser les paniers d’osier se promener, les étals colorés se vider doucement et le temps couler un instant trop court, forcément trop court.

Ce n’est pas encore la fin d’un monde, il reste quelques terrasses tolérables autour de la place du marché, notamment le Symposium, idéalement positionné pour la fête de la lavande, et devant lequel les majorettes font toujours un arrêt et une démonstration de lancer de bâtons.

Et puis la délicieuse librairie, où l’on trouve toujours un bon vieux Malaparte ou autre succulente nourriture à ajouter au panier du marché, est toujours à sa place entre le pâtissier et … l’emplacement du boucher-charcutier qui faisait d’exceptionnels saucissons mais est parti à la retraite et sera remplacé par un bistrot.

Quant aux haies de platanes du boulevard, elles sont fidèles au poste
RF – 23 avril 2011 – http://www.renaudfavier.com
C’est fini pour aujourd’hui (sans photo du marché, ce n’est pas un blog pour collectionneur de cartes postales de Provence !)






Bonjour
J ai ete interesse par la notion de « Le syndrome des Champs-Elysées » et j en ai parle sur http://www.FaceBook.com/ChampsElyseesParis en faisant reference a ton blog.
Merci
Merci, pour la vérité historique que j’ai apprise après avoir publié le billet, la boucherie Vernet qui faisait le délicieux saucisson a fermé pour cause de retraite et c’est un bistrot qui prend provisoirement le relai. La librairie résiste, c’est une satisfaction pour les intellos 😉