Bien sûr, les esprits forts à l’humour un brin corrézien diront qu’un nouveau sommet social franco-français ne fera, ni trembler l’Europe, ni frémir l’économie mondiale. Et les plus caustiques rappelleront que le dernier sommet n’a que très peu changé le visage du chômisme.
Mais finalement, entre 2 jours de réunions de gens bien élevés au Trocadéo et des manifs interminables de djeuns genre #occupy à tente Quechua à la Défense ou étudiants québecquois incontrôlés à poil à Montréal, on peut préférer le style oldschool place d’Iéna.
Enfin, l’essentiel, c’est qu’il y ait volonté collective de sortir ensemble de la crise, même si tant qu’à célébrer les 50 ans de l’ouverture de la porte entre France et Allemagne par Adenauer et de Gaulle, vivement qu’on laisse entrer un peu de dialogue social à (avec ?) l’allemande façon XXIe siècle.
Surtout qu’on a déjà au moins 10 ans de retard sur l’Allemagne et que ce n’est pas la saison des vacances en Asie. Byzeway, c’est un tabou du dialogue social, la durée des vacances en France ? Si on revenait à 4 semaines, ça ne créerait pas de l’emploi et de la compétitivité ?
RF 8 juillet 2012











