
Le Président Hollande lance le 14 septembre la conférence Grenelle+5 qui rassemble 300 écolocrates français au Conseil Economique Social et Environnemental, à Paris, près du Trocadéro. C’est normal, l’environnement était au coeur des 60 engagements du candidat Hollande.
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C’est bien que le Président normal fasse un geste sur l’écologie, parce qu’après la promotion de Nicole Bricq au commerce extérieur, certains s’étaient demandé s’il n’y avait pas encore un loup malgré les autorisations de tir de prélèvement et les espoirs des vrais environnementalistes pour une nature, une vie libre et une biodiversité moins systématiquement sacrifiées.

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C’est bien que le Président Hollande fasse un geste sur l’écologie, parce qu’après la promotion de Delphine Batho à l’écologie, certains s’étaient demandé s’il n’y avait pas comme un rien d’amateurisme malgré l’enthousiasme de la promue Batho, les dénégations de la über-promue Bricq, et la satisfaction de la confortablement placardisée Duflot qui aurait quand même été très ennuyée si elle avait dû s’occuper d’environnement plutôt que de sa carrière de politicienne professionnelle, du logement et des légions d’honneur de ses relations, et (dans le) vice-versa, comme il semble hélas souvent inévitable quand on monte en grade politique.

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C’est bien que le Président Hollande fasse un geste sur l’écologie, même si les apparatchiks invités pestent qu’une réunion à Paris un beau week-end d’été indien, après un sommet à Rio en plein hiver local, c’est vraiment se moquer du climat (et des participants qui ont un tournoi de golf en Normandie, un championnat de poker à Deauville, une chasse aux étrilles à Ré ou un dîner dans le Lubéron).

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C’est bien que le Président Hollande fasse un geste sur l’écologie, même si les écolocrates invités sont de très mauvaise humeur de se réunir à Paris qui offre beaucoup moins de miles Air-France qu’un sommet de travail à Durban, une réunion de groupe d’écologistes anonymes à Cancun ou une vraie conférence environnementale (ce qui ne signifie pas qu’elle soit plus utile, mais qu’il y a plus d’écologistes étrangers aux semelles de vent parlant globish que d’écolocrates nationaux exclusivement francophones installés en appartement social à Paris, et que les alter prennent la peine de faire au moins quelques twits rageurs, voire une petite manif devant la porte) à Rio de Janeiro.

Et puis c’est bien que le Président Hollande vienne faire un discours et mettre un peu d’ordre dans le binz avant que tout le petit monde de l’écolocratisme à la française se soit trop entretué devant le médiacosme et les smartphone qui diffusent photos, vidéos, discours et conversations de couloir en direct sur Twitter, facebook et touça-toussa qui marche à l’électricité nucléaire mais consomme quand même moins de carbone et produit moins de particules fines que les voitures des participants à la conférence.

Evidemment, le Président Hollande n’expliquera probablement pas pourquoi le cerisier du balcon qui a déjà (mal) fleuri en mai et (peu) produit en juin se met à re-verdir et même fleurir en septembre après avoir perdu ses feuilles en août, mais à l’impossible, nul n’est tenu, et les électeurs du Président ne peuvent pas lui reprocher le changement climatique, c’est le temps des cerises un des problèmes sur lesquels il ne pourrait rien faire même avec des ministres compétents, un politicosme sérieux et de vrais écologistes respectueusement assis dans la grande salle du Conseil Economique, Social et Environnemental dans sa majorité.

Renaud Favier, 14 septembre 2012.
Ceci écrit, qu’on soit écologiste, écolocrate, tartuffe vert, militant d’un courant vert, plus ou moins sympathisant, plus ou moins sympathique, nucléocrate tendance écolo, eelviste, claudalegriste, hulotiste, arthusbertrantiste, écolomontebourgeois, citoyen responsable, écologiste indigné anonyme, twittos, solidaire des générations futures, candidat à un poste honorifique de l’écolocratie, professionnel de la diplomatie environnementale, sous-apparatchik dans la salle par hasard parce que le responsable de l’écologie du service boycotte le binz parce qu’il/elle n’est pas au 1er rang et/ou a moins de temps pour son discours que son rival de l’administration ou de la région d’à côté, ou est en séminaire écolocratique quelque part en bord de mer, whatever, ou pas, on peut télécharger sur Amazon quelques eBooks sur le monde tel qu’il va (ou pas) vraiment, pour se préparer avec humour mais sérieux à la France, à l’Europe et au monde tels qu’ils approchent à vitesse encore un peu plus déraisonnable qu’une joli coupé RCZ à pleine bourre sur circuit depuis que l’écologisme responsable s’est noyé à Copenhague, qu’une certaine idée de la politique n’est pas sortie blanche comme neige de la suite d’un certain Sofitel, et qu’il a fallu accélérer la dérive des dettes publiques des Clubs-Meds à cause des subprimes et de quelques autres incongruités financières d’origine principalement anglo-saxonnes et fantaisies budgétaires à la française, et se faire une (dé)raison de contreperformances commerciales d’origine pas seulement chinoise ou allemande, et que la politique d’achat de temps contre la crise approche dangereusement de ses limites avec ou sans QE3 aux USA, MES en Europe, les dignes vieux de Karlsruhe, les djeuns indignés d’Athènes ou Madrid et toussa-touça kivapa vraiment plus du tout. Mais what else ? Comme le dit Saint Woody Allen : “Je hais la réalité, mais où ailleurs se faire servir un bon steak ?”.
On peut également lire ou télécharger ces eBooks sur la plateforme française Youscribe (nb le format pdf disponible sur Youscribe est assez pratique sur grand écran et mieux adapté que ePub à l’impression en format A4) en cliquant sur les icônes ci-dessous avec le mulot.
Whatever works, mais si on a du 3G ou du wifi, on peut aussi lire (gratuitement) le dernier billet du blog “Café du matin à Paris” (ou un résumé en anglais si on est anglophone et/ou pas trop chauvin) avec le café à n’importe quel bout du monde, cela ne peut pas nuire plus gravement que tout les restes aux exportations sans entrepreneurs, à la réindustrialisation sans capital ou au made in France sans clients.
Mais on peut préfèrer acheter ses livres sur les étagères d’un bon libraire, dans un café librairie sympa ou entre les aspirateurs automatiques et les cafetières d’un agitateur d’idées un peu rangé des voitures mais auquel on est habitués et dont on achète toujours la carte de fidélité par habitude ou vice-versa.
Auquel cas, la reco de la rentrée “littéraire” : “La théorie de l’information“, un genre de “western financier” à clefs (lire : sur les corsaires français des télécoms, nb pour éviter tout malentendu que la formule, citée ci-dessous, qui fait sourire les auditeurs des radio-business-fm, vise quelqu’un d’autre que DSK qui a bien dû s’occuper de télécoms françaies dans sa carrière ministérielle mais n’est pas dans ce “coup”, les puristes auront bien entendu rectifié d’eux-mêmes car ni son Audi à Washington, ni la Porsche de son communicant à Paris, ni probablement son véhicule à Marrakech où il fait trop chaud pour circuler sans capote, ne sont des décapotables, étant entendu que DSK lui-même n’est pas un pornocrate, si on ne l’écrivait pas on risquerait un malentendu, mais est indubitablement un peu chaleureux pour circuler à l’étranger sans capote) du jeune Aurélien Bellanger, chez Gallimard, ravira les vieux qui lisaient non pas des romans d’amour mais du Sulitzer et du Dumas dans leur jeunesse, avec des trouvailles comme ” … les pornocrates en cabriolet …” (lire : “les gusses, devenus maintenant très fréquentables parce que très riches et puissants, qui avaient fait un hold-up sur le plancalculo-télécom à la françaises en inventant le “Minitel rose” sans opposition des politiques bien avant que les pirates en Rolls roses prospèrent sur Internet sous les “vivas” des djeuns #occupy et les sourcils froncés des ingénieurs télécom à la française occupés à suivre les cours de bourse d’Alcatel et France Télécom, l’honnêteté intellectuelle obligeant à signaler à leur décharge que des ingénieurs des mines et des ponts se sont également mêlés de ces triomphes monopoli(s)tiques à la française sous le haut patronage de l’administration et des politiques (in)compétents, et que ce n’est pas leur faute si les ingénieurs français qui savaient compter ont tous préféré aller dans la banque, les cabinets ministériels et/ou, pour les plus conservateurs, les fromages résiduels du bon vieux temps de l’économie mixte genre Tunnel du Mont Blanc, Française des Jeux, EDF, feu l’industrie automobile, sidérurgie ou du transport aérien etc encore moins verts et/ou plus, voire trop mûrs souvent …).
Conclusion provisoire : cliquer sur l’image ci-dessous
Passage au blog “Compétitivité” : cliquer sur l’image ci-dessous
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