On devrait avoir compris, depuis 200 ans et plus, que suivre les traces de Napoléon vers l’Est en décembre, c’est un peu aléatoire, si on aime le ski au soleil. Et qu’il faut s’équiper, pour (ne pas y ?) passer sans souci en hiver (Napo non plus n’avait pas de fers à glace à chevaux).
Bien sûr, on savait que ce serait un peu moins bien qu’en septembre pour le parapente.
Evidemment, sans neige, c’est un peu moins joli pour la voile et les balades en vélo.
Forcément, sans glace sérieuse, c’est moins délicieux pour les patins à l’ancienne.
Et pour revenir en ville outrageusement bronzé(e), c’est plus compliqué sans soleil.
Mais bon, en même temps, le ski, surtout en Suisse, c’est (devenu) presque aussi vulgaire que l’exil fiscal ou les campagnes de promo pour des disques sans intérêt, non ?
Et ça peut être dangereux, même par beau temps, si on tombe (surtout sur un public en crise, des médias au bord de la crise de nerfs, et/ou des fonctionnaires fiscaux), non ?
Et même si le soleil sort, on n’aura pas à se plaindre si on prend des libertés avec ce que nul ne doit ignorer, comme chacun devrait savoir avant de faire n’importe quoi.
Alors, on ne saurait trop recommander (de penser aux chaînes la prochaine fois, même si on a parfois la chance qu’il pleuve jusqu’à 2000 mètres d’altitude, ce qui évite au moins qu’un météorologiste urbain ma non troppo n’urine sur votre serrure de voiture pour la dégeler en se trompant de véhicule, et que les hordes de diéselistes sauvages de l’Ouest parisien n’embouchonnent la chaussée, moteur allumé pour le confort des dames et des enfants d’abord, en attendant qu’un aimable couillon sachant mettre les chaînes n’ait envie de les aider par pitié pour l’environnement de montagne, et pour dégager le chemin sinon par amitié pour les conducteurs de panzers défiscalisés, sinon exilés, qu’on abandonnerait volontiers aux loups) d’emporter de saines lectures qui élèvent l’âme avec le café et dans les embouteillages, en plus des mode d’emploi, en chinois traduit en français via allemand ou russe, des binz électroniques à la mode chez les Pères Noëls des montagnes suisses cette saison.
Des lectures pour l’éducation de la jeunesse (dorée, certes, mais what else en Suisse ?).
Et un guide de survie pour les vacances, et surtout le retour de vacances, ensemble.
Sinon, si on a aussi oublié les livres, que ça manque de librairie entre les terrasses à vin chaud, que les délais de livraison de bouquins.com sont aléatoires à la montagne en saison de fêtes, mais qu’on a le chargeur du MacBook, du wifi ou un abonnement 3G de société pour ne pas ruiner la famille pour 3 G…énérations en surfant sur le web à des tarifs internationaux encore plus prohibitifs que les forfaits de ski en France (sauf subvention de comité d’entreprise, privilège pour élus ou tarifs chômeurs comme pour le ciné, entre autre trappes à déclin à la française) on peut bien entendu aussi lire et/ou télécharger des eBooks made in France (à quelques pages) dont certains sont un peu moins gratuits que d’autres, mais entre l’augmentation des tarifs de l’électricité, les hausse d’impôts et le prix du chargeur de MacBook (quant à la réparation d’un clavier …), la fin de l’année 2012 est compliquée, et 2013 ne s’annonce guère plus reluisant à distance de tir de missile de Bercy. https://renaudfavier.com/net-land-art-objet-litteraire-peu-identifiable/
Renaud Favier – 23 décembre 2012 – Version anglaise
La fin du monde, c’est en principe aussi mort que le ski dans la poudreuse au soleil fin décembre, mais quand même, on peut souhaiter Joyeux Noël d’avance au cas où il y aurait un peu de décalage horaire avec les Mayas : http://joyeuxnoel2012.wordpress.com/les-bonus-de-noel-2012/
En tout cas, il vaut mieux cliquer vers 2013 dés maintenant, par principe de précaution : http://bonneannee2013.wordpress.com/
Le bonus de post fin du monde officielle, ou pré-Noël, ou pré-2013, whatever works …













