En s’organisant, et en y mettant un peu du sien, on peut passer un bon 24 décembre. Mais c’est comme la plupart des autres jours de l’année : il ne faut pas oublier de souhaiter les bons anniversaires, écouter la météo avec modération, et respecter les us et coutumes du coin.
Il faut s’organiser, se préparer comme il faut, et globalement « y » croire un peu.
Il faut y mettre un peu du sien, pour bien s’amuser avec tout le monde.
Inviter (ou aller voir) toute la famille, même si on ne peut pas aimer les uns, les autres et tout le monde.
Boire ce qu’il faut pour être d’aimable conversation, avec excès et sans modération si nécessaire et si on ne conduit pas pour aller à la messe de minuit, mais sans s’énerver, ni casser les b… aux convives, moins encore p… sur le sapin, le tapis, ou tout autre objet, certes inutile et du goût des autres, mais qu’on vous reprocherait pour Noël et au moins 2000 ans ensuite, d’avoir utilisé à mauvais escient …
As simple as that, l’essentiel est un peu comme les autres jours de l’année, de cliquer sur les icônes avec autant de foi que nécessaire, de ne pas se balader pieds nus si on ne parle pas anglais, et de conserver assez de sens de l’humour pour tolérer ceux des autres.
Sans trop manger (et surtout pas de chocolat à la menthe), ni gaver enfants, chiens, chats, canards, oies et autres animaux moins domestiques qu’on ne le croit généralement, mais assez sympathiques pour ne pas être transformés en outres pour le bon plaisir, Noël et/ou les deux.
Sans s’asseoir sur les (bonnes) traditions, couper les (bonnes) racines, massacrer ses langues maternelles ou toussa-touça-pabien.
Ni, bien sûr, oublier que c’est l’anniversaire de Jesus.
Ni, surtout, surtout pas manquer de respect à Jesus.
Bref, passer un Joyeux Noël, c’est facile.
C’est même un jeu d’enfant(s).
Même les grands enfants qui manquent d’imagination, de sens de la vie et d’humour y arrivent, en général.
Il faut « y » croire assez fort.

Ne pas mélenronchoner juste par principe ou par habitude, et parce que c’est la saison et qu’on ne parle que français, ou parce que si on ne sait pas ou plus pourquoi, quelqu’un doit bien savoir.
Ne surtout pas gâcher l’instant présent en s’inquiétant pour hier ou en regrettant l’arrivée de demain.
Et carpe Noël, même si on n’a pas la chance d’être un chat, un écrivain genre exilé dans une faille de l’espace-temps en Californie des sixities ou à Rio au printemps Carioca et qui vit confortablement de sa plume en se gavant de café et quelques autres trucs avec affinités sur une bonne terrasse avec vue sur du grand bleu en haut et/ou en bas même aux dates officielles de repas de fête, ou un chat d’écrivain heureux et bien nourri (le chat, pas l’écrivain) dont les lieux de médiation sont correctement chauffés, les cohabitants tolérables et les gamelles à croquettes rarement en mode « panic ».
Renaud Favier – 24 décembre 2012 – Version anglaise
On peut souhaiter Joyeux Noël, maintenant : http://joyeuxnoel2012.wordpress.com/les-bonus-de-noel-2012/
Et, il vaut mieux cliquer vers 2013 tout soudain, par principe de précaution : http://bonneannee2013.wordpress.com/
Le bonus de post fin du monde officielle, ou quasi-Noël réglementaire, ou pré-2013 de rigueur, whatever works …














