Vous vous demandez comment un énarque, sorti parmi les « meilleurs » de sa promotion (Voltaire, déjà un petit bileux bedonnant genre « faites ce que j’écris et crie, pas ce que je fesse, ou pas » au patriotisme un peu spécial et maqué avec des vieilles médiatiques, mais au moins, il écrivait des trucs pas déséspérants pour les djeuns et débilitants pour les dvieux) peut paraître aussi débile ? Moi aussi, mais je crois que l’uniforme y est pour un peu, quand même.
Vous vous demandez comment un pépère qui a quand même fait HEC avant de faire fonctionnaire en détachement plus ou moins permanent (byzeway, on ne doit pas démissionner, normalement, quand on a arrêté de bosser pour le tribuable et qiu’on pantoufle hors de la fonction publique depuis des années ?) peut avoir une vision aussi solféro-saintannienne du business #IRL ? Ben, c’est pas que tous les fils à papa des années Che-Chichou-LSD qui ne savaient pas assez bien compter pour faire Math-Sup soit des génies des alpages faisant la différence entre compte de résultat et résultat de foot, sinon les boites françaises ne seraient pas toutes à la ramasse ou délocalisées par des patrons étrangers (comment s’appelait l’Anglais qui a dopé l’Oréal ? comment s’appelle le Brésilien qui vend Renault au Japon et installe les usines au Maroc ?) ? Il y a des explications dans les dossiers des services secrets.
Vous vous demandez ce qu’on va pouvoir faire de Pépère quand on l’aura viré avec privation de ses droits aux retraites privilégiées (entre la punition pour incompétence crasse dans ses fonctions pépérentielles, abandon de poste à la Cour des Comptes, désertion et actes de sabotage en guerre économique, c’est bien parce qu’il n’a fait qu’un service militaire de pacotille et qu’il n’est qu’un chef de guerre d’opérette que le peloton d’éxécution lui sera épargné) ? Bonne nouvelle (la seule ?), les services RH de l’Elysée lui ont fait faire un stage de formation permanente cet été.
Mais en fait, on s’en fiche (du petit pépère intérimaire, de sa g…reluche médiatique provisoire, et plus encore de ses moulinets de petits bras), du moment qu’il ne ridiculise pas la France au delà du déraisonnable, qu’il n’augmente pas les impôts au-delà du ridicule, et qu’il dégage sans avoir incrusté trop de ses potes dans des fromages inexpugnables avant d’éteindre les dernières lumières du pays qui pourtant le fut, des Lumières. L’essentiel, au point (poing levé ?) où on en est maintenant, c’est qu’il mette son casque quand il sort avec son petit vélo dans le jardin de l’Elysée, parce qu’il ne faudrait pas risquer d’abîmer son neurone.
Des fois, on préférait ne pas tout (sa)voir, ni voir tout ça, quand même …
Renaud Favier – 8 septembre 2013 – Facebook Café du matin à Paris – LinkedIn
Bonus : http://www.youtube.com/watch?v=kRIuMPo69Sc












