Doper l’image de la France pour aider les exportateurs à en exporter, encourager les investisseurs à y investir, redonner le moral aux vieux grognards Gaulois qui savent compter et constatent que la France faiblit dangereusement de la tête et des jambes, et la motivation de se lever aux djeuns Français sans boulot qui savent lire et n’apprécient pas le « roman de la Nouvelle France » à sa juste valeur (ou trop bien), c’était une bonne idée que les cerveaux du Bercy Nouveau avaient ressortie du placard, fin 2012.
Et un bon groupe de travail avec de vrais patrons anglophones, pas comme d’habitude que des pré-retraités du Parti ou des énarques mal sortis éternels candidats à des fromages républicains de deuxième choix, sous le haut patronage de 4 ou 5 ministres de Bercy, ça avait de la g…, ça promettait.
Bien sûr, il y avait du boulot pour rendre le truc sexy …
Bien sûr, c’était un taf de titan de rendre le truc crédible …
Bien sûr, la France des Sarkophages n’a pas la majesté de celle des expéditions d’Egypte.
Mais, cahin entre les conflits d’intérêts et caha entre les égos, la petite montagne grossit.
Bien sûr, même si Bercy recrute des pros pour la direction du marketing, rien n’est fait.
Bien sûr, même si Bercy change de chauves, même si la majorité évolue, rien n’est gagné …
Bien sûr, il faudra trouver une agence de com’ francophone pour les éléments de langage.
Parce qu’améliorer l’image d’un vieux pays à l’étranger, ça demande de la pédagogie.
Parce que pour faire comprendre l’idée aux Gaulois, ça demande de la pédagogie.
Mais les djeuns de maintenant aiment bien les marques, même les marques françaises.
Mais, même les exilés fiscaux, et expatriés politiques, promettent de jouer le jeu tricolore.
Mais, même les électeurs de 4/4 allemand et mocassins Berluti disent aimer leur pays.
Alors, avec de la méthode, du courage, de l’énergie, de la chance, pas trop de politisation, ni d’instrumentalisation, et du professionnalisme, sur un malentendu, un rapport final, un pilote crédible, et une séquence d’actions moins que les habituelles campagnes d’image de la France (le record du truc raté alors que la volonté, les moyens et l’ambiance y étaient, ça doit être la campagne « So French, So Good » de Lelouche,(le politicien, pas le cinéaste, hélas) quand il était sous-ministre gastronome du commerce extérieur, et qu’il s’était laissé convaincre par sa cour de technocrates et apparatchiks de l’export institutionnel à la française que le boycot du foie gras n’était qu’un petit mouvement tactique de fonctionnaires de Washington manipulés par un quarteron de lobbyistes bruxellois au service des marchands de caviar étranger ou de pâté français, et que l’agroalimentaire était le cheval gagnant du tiercé de la compétitivité comme au bon vieux temps où la SOPEXA avait un monopole, où le vin et le champagne français étaient … français et dominants, et où l’Allemagne n’avait pas ravi à la France le maillot jaune du plus gros exportateur européen de fromage) pourraient émerger.
Ou pas.
Allez (Marque) France ! Courage, sur un malentendu, ça pourrait marcher … http://madeinfrance2012.wordpress.com/2013/11/25/la-marque-france-existera-telle/
Renaud Favier – 25 novembre 2013 – Facebook Café du matin à Paris – LinkedIn
Bonus : Sacrés Français ! http://www.youtube.com/watch?v=tN64qgptQQA
Bonus 2 : Sacrés Bleus ! http://www.youtube.com/watch?v=_jPdRnA5vN8
Bonus 3 : Sacré … Paris : http://www.youtube.com/watch?v=a42jzweVnxA
PS : un chemin différent est possible http://www.youtube.com/watch?v=-UPfb_WG7bk




























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