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Le crowdfunding, c’est un investissement spéculatif dans un projet risqué, comme en font normalement les banquiers d’affaires, les politiciens interventionnistes et autres financiers avec l’argent des autres, mais c’est du « pour tous » et ça n’a pas encore foiré, c’est dans l’air du temps.

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Il faudrait demander aux retraités européens ruinés par le canal de Panama, les emprunts russes ou Eurotunnel, aux investisseurs de partout ruinés par l’explosion de telle ou telle bulle spéculative, et aux boursiers ou ex-communistes ruinés par la chute du mur de Berlin ou un krach à Wall Street, à quelle sauce financière ils préfèrent ne plus rien avoir pour manger.

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En même temps, c’est un genre de « participation » comme proposait de Gaulle, même si ça à le goût de l’économie social(ist)e et solidaire qui ne marche pas « à la Hollande », et si c’est plutôt bien pour financer un disque de djeun, une campagne électorale, ou une baraque à frites de chômiste.

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Et puis, what else en France, maintenant que tous les investisseurs potentiels « normaux » sont ruinés ou exilés, et que les business angels et autres mécènes financiers français ne vont que sur les projets sans risque biberonnés par BPI, les fonds régionaux et/ou autres guichets comiques ?

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Crowdfunding, trop fun, dingue !

Renaud Favier – 20 février 2014 – Facebook Compétitivité – Groupe LinkedIn – English