Que le Président du moment visite le salon, comme ses ministres du gouvernement provisoire, et tous les candidats à maroquin, fromage ou strapontin par jeu de domino après le remaniement, c’est l’ordre des choses, ça fait moins sauter en l’air les veaux électeurs (lecteurs ?), vaches à lait (laides ?), cochons de tribuables et autres couvé(e)s subventionné(e)s qu’un passage de niveau à Candy Crush.
Que les candidates de maintenant à la mairie de Paris fassent leur show n’émeut guère plus au salon que leurs projets de discours, promesses électorales, éléments de langage récités, annonces de bouts de programmes, gadgets d’agences de communication politique, ou changements de coiffures.
Que l’ex président Sarkozy ne soit plus VIPeople numéro 1 porte de Versailles, pour autant qu’il trouve le temps d’y passer entre un concert de Carla Bruni et une petite conférence à des financiers salariés sur les désordres du monde, à l’autre bout d’une ligne aérienne en première classe Air France à vie aux frais des tribuables, ne trouble pas beaucoup plus les ruminant(e)s que l’absence annoncée de Julie Gayet à la cérémonie des Césars.
Que DSK se soit exilé consultant en optimisation d’on ne sait pas trop bien quoi mais ça doit concerner l’argent, ni bien pour qui mais ça doit être des gens pas trois dans le besoin, mais coincé entre un rdv (avec) professionel(les) autour de la piscine de la Mamounia et une séance de travail en bande organisée dans un palais ou une suite d’hôtel, ça ne peut que donner le sourire aux femelles au salon.
Mais que Jacques Chirac ait été hospitalisé à l’hôpital AMERICAIN de Neuilly comme un vulgaire héritier millionnaire et/ou intermittent du spectacle exilé fiscal mais ayant conservé sa carte verte de sécurité sociale ne soit probablement pas en état physique de passer au salon, ça va énerver les bovins, surtout en saison de rut électoral.
Renaud Favier – 21 février 2014 – Facebook Compétitivité – Groupe LinkedIn – English











