On pourrait twitter, oh ! bien des choses, voire tout, ses contraires, ou d’autres éléments de langage copiés-collés par les stagiaires d’agences de com’ des ministères plus ou moins (ir)responsables de campagnes, en se promenant dans les travées du salon de l’agriculture à Paris …
Que c’est un bien petit Corrézien qui circule entre les Q de vaches au petit matin à problèmes cap, voire une nano péninsule pour le citoyen électeur bénévole buveur de lait responsable du marché bio, contribuable volontaire avaleur de sornettes garanties sans OGM par des associations défiscalisantes au-dessus de tout soupçon et certifiées par des administrations locales aussi dignes de confiance que les politiciens cumulards en manque de mandats y parachutés, pas biobo de gauche courant autocollant EELV sur le Q du vélo made in China, ni bobio de droite tendance pull en cashmeere responsable sur le siège arrière du 4/4 diesel hybride, mais ni irrémédiablement godillot sourd et aveugle, ni définitivement muet irresponsable envers ses mômes et autres descendants de genre humain, de la culpabilité de ses représentants politiciens plus experts en grands oraux et autres frais de bouches qu’en écoute active ou compréhension des enjeux de civilisation, que ses salariés sénateurs ne cherchent même pas à donner un début d’explication à leur vote favorable aux OGM ouvrant la porte au semis généralisé de ce qu’on nous présente depuis des années comme un risque à ne pas prendre au pays de la nourriture jusqu’ici potable et du neurone pas encore totalement vendu aux lobbies (tiens, dans « lobotomie », il y a presque « lobby », gastronomisch, nicht ?) quelques jours avant l’ouverture du salon de l’agriculture.
Mais à quoi « bon », si les c…sommateurs sont c…tents avec ce qu’on leur dit/sert ?
A quoi bon, si les éleveurs, cultivateurs et autres agriculteurs n’ont juste plus le choix ?
Pourquoi se mettre la rate au court-bouillon si le Président des veaux dit que tout va bien ?
Mais d’abord, y a-t’il des corn-flakes bio au menu du petit déjeuner du petit gros avec des oreilles bouchées en CDD à l’Elysée à nos frais, au salon de l’agriculture avec les vaches maigres, veaux (dévots ?) gras, cochons de lait (laids ?), et couverts de subventions (pas tous) ?
Nothing like a free green lunch, neither a free, not even a green breakfast.
Renaud Favier – 22 février 2014 – Facebook Compétitivité – Groupe LinkedIn – English
Bonus : Tant qu’on aura du bon lait … http://www.youtube.com/watch?v=KkZe4qG97Ww
Bonus 2 : Tout ira bien pour tous … http://www.youtube.com/watch?v=lHaXHqZ-uhE
Bonus 3 : Pourquoi se faire du souci ? http://www.youtube.com/watch?v=H_IOntd1_II












