CRédits : Casterman – Hergé

Les top-managers de l’économie mondiale ont fini leur séminaire de team-(re)building et le G20-brainstorming de saison sur la gouvernance de l’économie mondiale, à Sydney. Les élément de langage du communiqué officiel final réjouissent les amateurs de croissance et d’emploi.

Credits : unknown – Internet

Tout le monde a été d’accord pour ne pas trop épiloguer sur les bulles qui (re)gonflent un peu partout, les risques bancaires en général et du flou financier en Chine en particulier, ou le ralentissement dans la plupart des pays émergents qui ne surfaient que sur le crédit facile et l’irresponsabilité des citoyens consomma(c)teurs (et électeurs) des pays pas encore immergés.

Crédits : Grumpy Cat

Tout le monde a été d’accord pour ne pas gâcher l’ambiance en en rajoutant sur l’austérité.

Crédits : David Bowe

Tout le monde a été d’accord pour ne pas évoquer les sujets connexes gravement préoccupants genre Fukushima, l’Ukraine, Bercy, toussa-touça kivapa et qui pourrait impacter gravement l’économie globale, et pour rester diplomate en public même si les gros bugs se voient comme le nez au milieu de la figure d’un clown, et si personne n’ignore ce qu’il faudrait commencer à envisager de (dé)faire pour remettre la flotte sur un moins mauvais cap, sinon dans le bons sens.

Evidemment, inventer des trucs convaincants à raconter aux journalistes sur la croissance au coin de la rue, c’était un peu compliqué.

Crédits : Geluck

Bien sûr, trouver des choses pas trop déprimantes pour les djeuns à réciter sur l’emploi qui arrive doucement mais sûrement, c’était très compliqué.

Credits : Ed McLachlan – Epigram

Mais tout le monde a pu améliorer son score à Angry Birds et Candy Crush pendant les réunions de travail avec wifi et les discours de Moscovicvi, les vieux Français ont eu le temps de bien chercher du boulot dans un « machin » international pour après le remaniement, et les journalistes en décalage horaire pas partis acheter des boomerangs ou mater les surfeuses à Bondy Beach somnolaient au moment de la conférence de presse.

Alors, tout s’est bien fini à Sydney.

Jusqu’à Sydney, tout allait bien.

Renaud Favier – 25 février 2014 – Facebook Compétitivité – Groupe LinkedIn – English