
Crédits : Internet
Que (se) dire en(tre) Français sur ce qui se dit (ou pas) sur ce qui se passe (ou pas) en Ukraine ? Que redire qui n’ait pas déjà été dit, contredit, répété, affirmée, infirmé, etc … par tous les usual suspects du commentaire politique et/ou politiciens urbi à la TV et face micro à Paris, y compris aux G-trucs, à l’ONU, à l’OTAN, et toussa-touça où des gens très importants et très bien payés avec privilèges et exceptions fiscales préparent l’avenir en se souriant les uns aux/des autres depuis la fin de la dernière guerre mondiale chaude.

Crédits : Le Monde
A Moscou, on répète ce qu’on a déjà dit sur la Syrie, parce qu’on n’a pas les moyens comme Copé et autres fonctionnaires politiciens vivant de subventions et de l’argent des autres de faire travailler des amis communicants à chaque fois qu’on a besoin d’éléments de langage.

Crédits : Placide
Les Anglophones secouent leur(s) langue(s) dans leur(s) bouche(s).

Obama
A Pékin, on écoute (les bruits de bottes des uns et du vent des mouvements de bras des autres), parce qu’ont sait bien que si l’homme a deux oreilles et une langue, c’est pour écouter deux fois plus qu’il ne devrait parler (surtout pour ne rien dire sur des sujets dont il ignore tout), et que si les vieux (du ?) mondes continent à vouloir s’euthanasier les uns les autres comme depuis leurs Croisades, autant les laisser faire, on n’arrête pas plus un binz encouragé par les médiaratchiks et les sondageocrates dans les démocraties, qu’on ne ralentit avec des discours un tsunami en route vers une centrale nucléaire japonaise avec une digue pas assez haute parce que le concessionnaire a rabioté sur le béton.
A Paris, capitale des donneur/donneuses de leçons de démocratie au monde entier émerveillé par les discours copiés-collés par les futurs Tanguys de la République et récités face caméras de l’ORTF par les Tanguys de maintenant, c’est compliqué, parce que la France, préparant sa balkanisation en métropole, et ne maitrisant pas les tentations sécessionnistes dans son ex-Empire, marche sur des oeufs question guerre civile, d’autant que le Président ukrainien en exil avait été démocratiquement élu et que le Président provisoire en CDD à l’Elysée n’a pas trop envie de renoncer aux ballades entre amis en Air-France One, ni à ses 5 à 7 en Vespa dans Paris, juste à cause d’une contagion des binz du jasmin du Sud vers l’Europe aux racines chrétiennes ou parce que BHL s’ennuie à Marrakech en attendant le Festival de Cannes, et la vague de trucs culturels subventionnés d’entre les grèves SNCF des vacances de Pâques (bientôt renommées RTT d’entre les manifs de printemps des djeuns et les congés d’été des profs) et le départ pour la tournée d’été des villas des amis intermittents du spectacle, de la politique et d’autres business blindés de gens pas recommandables mais pouvant être utiles à la rentrée.
Les biobos journalistes et lecteurs de la presse parisienne se fichent encore plus de l’Ukraine que de l’agriculture en Bretagne, du destin des ours blancs et autres victimes du dérèglement climatique, ou du chômisme dans les Dom-Tom, mais ils aiment bien les Femen d’Ukraine, qui n’aimaient pas le patron d’Ukraine d’avant.

Décembre 2013 – Paris, Femen devant l’ambassade d’Ukraine – Crédits : Femen
Les supporters de foot et la ministre provisoire du sport adorent l’Ukraine qui a permis à leur équipe de France, dont ils détestent les joueurs pourris-gâtés-mauvais, méprisent les supporters ballots-ballons, et n’osent pas critiquer les apparatchiks lamentables, de se qualifier pour la coupe du monde exemplaire au Brésil.

Match France-Ukrain – Tribune du Politburo – Crédits : LP/Olivier Lejeune
A l’Elysée, l’intérimaire de second choix (celui pour lequel on voté, dans une sorte de syndrome de Massada, plein de gens à peu près « normaux », pas socialo-suicidaires sous Prozac, mais qui n’avaient pas trop envie de voir les Balkany à la culture, Lefebvre au Quai d’Orsay et Copé à Bercy, ou qui n’aiment pas Sarko parce qu’il a trahi Chirac pour soutenir Ballamou, qu’il n’est pas assez bien élevé, qu’il est trop bling, et qu’il parle beaucoup mais n’a a peu près rien fait de ce pour quoi il avait été élu, et distribué des fromages à tous ses potes après avoir offert des maroquins -honni qui Marocains y mal écrit- à un quarteron de Mitterrandiens parmi les moins exemplaires) exprime son inquiétude pour l’intégrité territoriale de l’Ukraine. On se demande si le gars s’inquiète pour la Corse (et autres coins encore plus exotiques grâce auxquels l’Elysée peut fièrement prétendre avoir un domaine maritime plus impressionnant que celui des Anglais, même si la France n’a plus de Marine militaire depuis Toulon, à part son aéroport flottant qu’elle ferait mieux de louer à Nantes plutôt que de faire faire des ronds dans l’eau entre deux grandes révisions permanentes, et plus de marine marchande depuis que le France a été vendu et que les ports se sont auto-détruits, à l’exception du Havre dont les employés seraient prêts à ne pas être tout le temps en grève ou en RTT, et dont les équipements pour les containers ne sont pas ridicules, mais que les fonctionnaire des transports terrestres ont négligé de désenclaver) ou parle juste pour montrer qu’on est revenu à Paris après l’escapade au Nigéria.
Au Quai d’Orsay, on sussure que jusqu’ici tout va moins mal en Ukraine que dans plein d’ailleurs sur la carte du monde tel qu’il va (ou pas), que Poutine n’est pas coupable de grand chose à part d’avoir probablement suggéré aux soldats russes basés en Crimée de faire un peu d’exercice en tenue (presque) civile, et que la Russie n’est de loin pas seule (ir)responsable de ce qui ne tourne pas rond dans son ex Empire.
Valls doit penser très fort que ça ne se fait pas de laisser des désoeuvrés plus ou moins manipulés, voire subventionnés, brûler des bagnoles et pourrir les murs avec des slogans et des affiches hostiles à l’ordre démocratiquement élu, sinon juste, mais que l’Ukraine, c’est comme la France, le calme dans le capitale du Président obèse venu de Corrèze en ballade autour du Zambèze avant la remise au pas de l’oie (loi ?) des indignations provinciales, et fluctuat comme ça peut tanguer en Crimée ou en PACA, dans le Donbass, ou en Bretagne, du moment que nec mergitur à Paris (et qu’il ne se fait pas piéger dans le placard dorée de Matignon qui réussit rarement aux ambitieux visant l’Elysée).
A Solferino, un crétin de service doit bien marmonner quelques chose, mais à part quelques followers de DJ Harlem sur Twitter, tout le monde s’en moque.

Crédits : Rondho
Et Mélenronchon, Dany et autres vrais-faux zécolocrates officiels piaillent dans le vide (byzeway, personne pour s’inquiéter un brin pour Tchernobyl et autres trucs radioactifs dont la maintenance ne doit pas être trop exemplaire ces temps-ci) pour améliorer leurs classements sur Twitter …

Crédits : Placide
The Voices à la TV en(tre) Français de Paris(iens), vaste programme (pour sacrés couillons de téléspectélecteurs bovins attendant les municipales en chantant, et pas nécessairement très passionnant pour les Ukrainiens, qu’ils soient fans de TV-Kiev ou préfèrent Moscou-Channel) …
Renaud Favier – 2 mars 2014 – Facebook Compétitivité – Groupe LinkedIn – English









