Il est tentant (et parfois rationnel, ne pas s’interdire de le dire) d’interdire, de s’interdire, d’interdire d’interdire des trucs, ou pas, ou au(x) contraire(s), selon les sondages et/ou les résultats des élections, ou ceux de la dernière guerre perdue. En général ce(ux) qui nous gonfle(nt).
Les serviteurs les plus zélés (zélotes ?) de l’état, militants politiques les plus sommaires (assommants !) et/ou communicants les plus sans scrupules (pléonasme ?) de tout pays, et vice-versa, ne se l’interdisent qu’en cas d’adversité politique supérieure en nombre et forces.
Et encore.
Et comme quand les bornes sont dépassées, il n’y a plus de limites, et les meilleures (ou pas) intentions citoyennes pavent les enfers les moins accueillants …
Bref, trop d’interdit tue l’interdit.
Par exemple, on veut interdire plein de machins plus ou moins toxiques qui sont là depuis un moment et ont servi de vaccin, sinon de coquetteries, sans empêcher la terre de tourner, ni la République d’émerger, se bonifier, accueillir, prospérer et rayonner dans le monde …
Or, c’est plutôt depuis qu’on interdit tout, et ses contraires, par un mélange de calcul politiciens et de bien-pensance(s) parisienne(s) communautariste(s) et/ou idéologique(s) que tout nuit plus ou moins gravement à la société (voire à la qualité de vie, et de mort, toussa-touça).
Un peu comme pour les interdictions de manifs anti-ceci, pro-ceux-là, ou vice-versa, dans les villes pas encore trop pauvres, de clope « normale » dans les lieux encore fréquentables et/ou publics, et des alcools légers made in France dans les stades de foot, sinon encore de fous …
Ça devrait être interdit, d’interdire.
Renaud Favier – 25 juillet 2014
PS : ceci twitté, la liberté, il ne faut pas non plus s’en faire un film, ça ne vaut pas un bon barbecue http://www.youtube.com/watch?v=uyx3T3neIDY
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