Si on manque autant de politesse (des rois ?) que de talent en orthographe, écrire « con descendant » (de scooter, de piédestal, dans les sondages, ses amis à coups de couteau dans le dos et les autres avec le soutien de sa sinistre de la justice, dans l’estime de ses derniers supporters, confrères, et/ou amis …) est peut-être le plus sûr pour éviter de se faire latter par les intégristes de l’Académie française. Encore faut-il, bien entendu, ne pas se rater sur le « sc » qui peut piéger les victimes de la méthode globale ou autre délires ravageurs de l’éducation dite nationale.

Si on a l’esprit « Canal+ », Twitter ou Almanach Vermot selon son demi-siècle de naissance (avant, on appelait ça « esprit » tout simplement, mais c’était avant le XXème siècle, le suicide assisté de l’Europe, l’auto-euthanasie de la France, et la fin d’une idée moins incertaine du monde et de la civilisation que celles qui circulent plus ou moins librement depuis grosso modo Sedan (début septembre 1870, curieusement, l’état c’est lui de maintenant et ses bar(b)ons n’ont pas prévu de célébration sur porte-avion faisant des ronds dans l’eau pour ancêtres ayant connu nos ancêtres les Gaulois, de cérémonie à la Concorde entre anciens adversaires réconciliés pour regarder de beaux jeunes gens défiler sur ce qui fut la plus belle avenue du monde d’avant-hier, ou de pique-nique chic sur plage choc pour nostalgiques du cinéma d’avant guerre économique, perdue par la France comme toutes les autres depuis plus ou moins Waterloo, au demeurant), on écrira « con des sans-dent » pour surfer sur l’air tiédasse du sale temps, en principe sans « s » puisque s’il n’y en a pas, ce n’est pas comme les cent familles des livres d’historiens de gauche sans humour ni talent, mais plutôt comme le « sans famille » d’un de nos derniers géants, qu’il convient d’accorder.

Si on est juste un twitto(s) normalement domestiqué, sinon contraint, par la limite des cent quarante (sans quarante ?) signes, à défaut de caractère(s), on se satisfera de ce que propose le correcteur de l’ordinateur, dont on ignore s’il a le niveau certificat d’étude comme les enfants normaux d’antan, ou juste passé les concours HEC et/ou Ena comme les plus médiocres résidus de la crème de la crème de maintenant, et on twittera « condescendant », basta cosi.

Ce qui est sûr, c’est que la Trierweiler l’a bien descendu, le PtiGro.

Renaud Favier – 4 septembre 2014

PS : quand on est descendant, héritier ou pas, bourdieusien ou royaliste, qu’on prenne ses copains et les autres pour ce(ux) qu’ils sont, ou pas, qu’on soit jeune, faux jeune, ou vrai vieux encore stagiaire ena, on l’est … http://www.youtube.com/watch?v=zMALuEYxK6U