Faut pas espérer grand chose des fonctionnaires politiciens parigots qui s’excitent contre les cheminées et s’indignent du stationnement gratuit en août, mais Paris-Plages, perso j’aime assez, surtout que si on est en dehors des moments d’affluence et un peu loin des autobus ou taxis en arrêt diesel allumé pour garder la clim’, l’air y est plus pur entre les fontaines gratuites et les mini-Velib’ que dans les vallées alpines encombrées de 4/4 au mazout ou sur les routes des plages de la Côté d’Azur transformées en parking à daubasses surpuissances stupidement rapides tue-l’emploi made in Germany de début juillet à fin août.
Et puis, non seulement les « attractions » sont gratuites (lire offertes par les tribuables, mais ça ne coûte pas grand chose aux standards clientelistes parisiens) mais les trucs payants genre buvettes pieds dans le sable et glaciers sous les palmiers sont abordables.
Et puis, les bibliothèques éphémères, avec bons fauteuils et parasols au bord de l’eau, c’est extra.
Quant aux guinguettes même pas ruineuses avec bossa nova à l’ombre des platanes, « what else ? » Dirait George !
Bref, faut avoir un vélo ailleurs que sous les fesses pour ne pas trouver Paris-Plages (au demeurant copié dans plein de villes de province et à l’etranger) très cool.
Reno – 7 août 2015



