
Crédit : Goscinny-Uderzo / Dargaud
Pour ceux (et celles) qui n’auraient non seulement pas fait du tout de latin pendant leur scolarité, mais n’auraient jamais ouvert un ouvrage contribuant au vivre ensemble dans un pays aux racines gallo-romaines comme une BD d’Astérix ou un livre d’histoire officielle de France, « vae victis » signifie « malheur aux vaincus » (en l’occurrence, par un peuple plus civilisé), pas « hommage aux victimes » (de la barbarie).

Crédit : Goscinny-Uderzo / Dargaud
Ceci dit, pour le discours commémoratif des attentats du 13 novembre à Paris (qu’on devra, si l’on écrit un jour en France des dissertations pour des concours plus ou moins administratifs genre ScPo ou HEC, et pas l’histoire officielle de l’état islamique vainqueur des vieilles démocraties occidentales sous le regard indifférent des nouvelles puissances asiatiques, des anciennes superpuissances du temps de la guerre froide, et de pays réputés émergents nec mergitur, re-situer dans le contexte global de la guerre de civilisation perdue comme toutes les guerres mal menées par la France y compris quand elle se bat contre elle-même, et de continuité d’attentats et autres barbaries à Paris et orbi), « vae victis » eût été plus pertinent que les (assez bons) éléments de langage lus par le stagiaire éna-hec encore à l’Elysée pour presque deux ans (P… 2 ans !), voire pour un septennat si la droite normale échoue à présenter un candidat potable pour 2017 et laisse la le Pen faire la campagne du second tour contre Hollande qui, franchement, n’en espère pas tant, mais a fait assez d’année d’études pour lire un bon discours de ré-investiture que son agence de com’ pourra intituler « Vae victis » en hommage à Sarkozy, Juppé, ou n’importe quel candidat qui aura réussi l’exploit de ne pas être au second tour et de laisser l’Elysée (et dans la foulée les assemblées) à un parti dont la popularité oscille entre 15 et 20% après 3 ans d’exercice des irresponsabilités …
Reno – 27 novembre 2015
Sinon, « vae victis », ça marche aussi pour le business (et le chômage, l’environnement, la France, la santé, enfin tous les trucs sur lesquels on désespèrerait tout le monde si on (se) disait la vérité …), entre autres.


