Quand on aura fini de regarder l’actu dépressivante des séries noires et de feuilleter le désespérant « France Soir » du matin (va comprendre …) spécial élections cantonales sur les gabegies, on pourra ouvrir un bouquin à la santé du salon du LIvre. Mais c’est pas rassurant.

Sur Fukushima (ou la Libye, ou tout le reste), on a le choix dans la littérature pro ou anti prométhéenne, mais le Quétel est toujours bon à re-feuilleter avant des décisions en âme et conscience dans l’isoloir

Sur la Libye (ou Fukushima ou tout le reste), une bonne bio du Leader Maximo pas corrompu qui fait reverdir le désert est toujours énergisante mais le Pontaut est meilleur pour se rassurer (ou pas)

Sur tout le reste (ou la Libye, ou Fukushima), on a l’embarras du choix entre le dernier best-seller sur les potagers carrés et la biograpgie d’un people fondamental, mais autant lire de la littérature étrangère sur un sujet pas « vu à la télé » depuis quelques mois

Lisez, il en restera toujours quelque chose, sinon … allez flâner au Salon du Livre à la Porte de Versailles 😉

Renaud Favier – 19 mars 2011 – http://www.renaudfavier.com

Le bonus : on n’a plus le droit de voir Lucky Luke fumer et, sauf si le lobby des vendeurs de whisky est plus efficace que d’autres, on aura bientôt des pages arrachées là où le Capitaine Haddock boit un coup de Loch Lommond. Profitons de ce que le livre « papier » ne peut pas être effacé d’un click de souris et espérons que le net permettra toujours de lire ce qui parle de vérités, de toutes les vérités

C’est fini pour aujourd’hui (OK, c’est un peu démago-circonstanciel et en plus avec ces couleurs une lecture -trop- superficielle pourrait faire suspecter une crise de jeanmarinelepenisme primaire, mais comme j’ai acheté le bouquin dans une librairie « alter » et que je ne suis pas supporter des extrêmes et que d’abord je fais et vote comme je veux, je ne vais pas m’auto-censurer. De toute façon lobodis is perfect comme dit la pub pour ce café équitable dont je vais de ce pas me resservir un mug, hélas non sponsorisé, mais à bon publicitaire entendeur qui voudrait m’offrir un carton de paquets de café équitable roulé sous les aisselles par des peones méritants, salut …)