Laurent Gbagbo vient d’arriver à La Haye. Pour ses courses de Noël en évitant Roissy à la douane tatillonne pour un Africain sans passeport diplo ? Sûrement ses valises ne se sont pas perdues … pour tout le monde. Avec la crise, on allait presque oublier la Côte d’Ivoire Françafrique.
Les Hollandais nous ont envoyé Dave (pas Brubeck, celui qui irait bien voir du côté de chez Proust : c’est musicalement moins sophistiqué et il y a beaucoup de mots inutiles mais leur agence de soutien à l’export a eu raison, c’est notre genre de beauté) et quelques autres baba-cools bataves généralement sympas mais parfois un peu étranges, limite cultivateurs de bizarre, avant l’invasion de la Provence par les promoteurs immobiliers internationaux, les conducteurs français de voitures allemandes, les publicitaires anglo-saxons en pré-retraite et les supporters allemands en goguette. Ils pourraient (se ? nous ?) dire que dans la vie, c’est comme au foot, les bons joueurs sont noirs sauf en Espagne ; c’est les Allemands qui gagnent en général il ne suffit pas de maîtriser le droit des non-lieux la technique et d’avoir le carnet de chèque épais le ballon, encore faut-il avoir des joueurs et des avocats qui ne passent pas leur vie en boite de nuit avec de mauvaises fréquentations tirer vers le bon but, si possible avec ses propres pieds (et les mains pas trop sales ni chargées de chaussures Berlutti), de préférence avant la fin du match si on n’a pas pu acheter l’arbitre une rallonge dans un grand hôtel. Ceci dit, on sait bien que les « Oranges Mécaniques » du temps du vrai Cruyff auraient mérité d’être champions du monde au moins deux ou trois fois et qu’ils ont révolutionné le foot mondial au moins une ou deux fois mais tant qu’ils n’auront pas éliminé l’Irlande en mettant la honte à leurs supporters devant toutes les télés d’Europe pour aller ridiculiser leur pays chez les boer devant toutes les télés du monde été champions du monde au moins une fois, quitte à faire comme nous ou les Anglais et ne gagner qu’à domicile, ils seront mal placés pour nous apprendre le footbal la morale depuis leurs serres à cannabis sur polders, surtout qu’avec le réchauffement climatique et la hausse du niveau de la mer, c’est pas demain qu’ils vont gaspiller de la terre constructible ou arable pour se construire des stades géants ou organiser une coupe du monde hors-sol comme le Qatar (qui n’est que grosso modo trois fois plus petit que les Pays-Bas « secs » et dispose de plein de terrain pas très arable jusqu’à ce qu’ils se mettent là-bas aussi à cultiver de la patate bio dans le sable comme certains fanatiques du développement durable à visage incertain en Egypte qui assèchent une certaine idée de l’agriculture raisonnable et inondent les marchés pour bobios un peu naïfs de la vieille Europe qui vend via des porteurs de grosses valises les engrais pas trop bio sous le manteau de paradis fiscaux et où toutes les cultures cèdent doucement mais sûrement autant de terrain que la sagesse paysanne, la morale victorienne ou l’optimisme voltairien). Ou alors, il vont devoir les faire flottants, leurs stades, et le pire c’est qu’ils en seraient bien capables pour avoir une bonne place au soleil dans l’avenir, eux …
Les Hollandais ont défrayé la chronique avec leurs troupeaux de filles importées par bateaux pour boeufs, et (dans le) vice-versa, pour les vitrines et arrière-salles (honni soit qui « de bains » pense …) du quartier rouge avant que DSK et quelques autres VIP de la France d’en-haut ne rehaussent le niveau de jeu européen en mettant (honni qui mal y pense soit …) des filles dans l’ascenseur social…iste des avions, des grands hôtels ou autres non-lieux de complaisance plaisir plus ou moins responsable mais jamais coupable. Ils ont aussi les fesses pas trop propres sur une des grosses affaires de corruption autour de ventes d’armes qui aurait pu donner lieu à un « Case Study » à Harvard si les Américains qui ont le patriotisme économique responsable (mais pas coupable, ça c’est comme chez nous) n’avaient pas suggéré aux journalistes, étudiants et assimilés d’aller jouer et regarder ailleurs, par exemple autour des aéroports pour porteurs de valises revenant d’Abidjan et plus loin où l’on fait des affaires avec les Français Européens si affinités. Alors, ils (se ? nous ?) diraient à voix très basse qu’il y a des choses qui ne se font pas, mais que tant qu’il n’y a pas mort d’homme (en principe, les politiques ne meurent jamais, sauf exception par assassinat à balles réelles aux Pays-Bas ou au couteau en Suède, mais ça c’est une autre vieille histoire du socialisme à visage humain qui finit mal, et ne considèrent jamais qu’il y mort d’homme, sauf si ça peut nuire exclusivement au parti d’en-face sans risque de boomerang en saison électorale) ou de web-caméra dans les couloirs, on peut continuer à voter faire comme on a toujours fait du moment qu’on continue à voter religieusement et avec son cerveau comme des supporters de foot le faire discrètement et à respecter le secret des isoloirs et autres alcôves, tant que Luc Ferry ne plaisante pas en public avec Jack Lang de sujets qui pourraient fâcher des citoyens pas assez militants ou trop indignables, et surtout si on a acheté assez de communicants pour réussir à faire croire que c’est dans l’intérêt général (les éléments langage sont revus à la baisse, certains parlent d’intérêt national maintenant, on va vers l’intérêt cantonal …) pour l’emploi de djeuns (filles ?), le bonheur des vieux (pas encore à la retraite ?) et le bon plaisir de la génération Rolex-Porsche (ça fait « RP », amusich, nicht ?). Pendant ce temps, les notables zélus présenteront sans rougir pour la Saint Nicolas un projet de loi pour l’abolition de la prostitution … en France, mais Paris est à une heure de vol (sic) d’Amsterdam où les adultes en (frais de ?) représentation sont présumé(e)s innocent(e)s con…sentant(e)s.
Les Hollandais sont supposés être parmi les champions du monde de l’exportation agro-alimentaire avec leurs serres à tomates chauffées au gaz bio et leurs usines à mimolette extra-vieille de 6 semaines d’âge. Evidemment, leurs (aéro)ports (orcs ?) efficaces et jamais en grève faussent un peu les statistiques du commerce mondial parce qu’une rose cultivée en Afrique par un fonds d’investissement américain et exportée en Russie via Schiphol ou une bouteille de vin d’un château français racheté par un milliardaire chinois exportée vers un expatrié fiscal français à Londres par le port d’Amsterdam, ou du foie d’oies gavées en Israël ou en Hongrie mais malaxé en France et transporté par camion immatriculé en Europe et conduit de nuit par un chauffeur clandestin à la frontière néerlandaise pour être envoyé via les PTT néerlandaises privatisées et moins chères à un émigré français au Brésil amateur de foie gras que les clients allemands habituels boycottent plus ou moins officiellement malgré tous les guichets comiques au service des PME exportatrices, c’est aux statistiques de l’OMC ce qu’un sondage d’institut « indépendant » est à la vérité politique française (on pourrait s’amuser à comparer avec une prévision de croissance de Bercy mais on se tire déjà assez de balles dans les pieds et jouer les mouches du coche comme un communicant de Solférino serait presqu’aussi coupable qu’irresponsable) et un avis de Goldman Sachs à la vérité économique de Grèce ou d’ailleurs. Cela semble un peu lapin-crétin de Noël, quand même, que les Pays-Bas soient devant nous pour l’export gastronomique alors qu’ils sont genre 15 fois plus petits que nous (avant, leurs gosses étaient un peu plus grands que les nôtres et ça se voyait dans le métro mais maintenant qu’ils mangent, regardent et écoutent la même bouillie, tous les passagers de moins de 30 ans d’Air-France-KLM ont grosso modo la même taille, et les mêmes fringues made in China, d’ailleurs, ce qui facilite les choses pour la longueur standard des jambes des pantalons taille basse et du fil des écouteurs du walkman), qu’ils ont encore de l’eau mais qu’elle est salée voire limite un peu cradingue entre les sous-marins atomiques russes échoués pas loin et les embouchures dans leur mer de tous les fleuves venant de partout où il y encore de l’industrie pas trop bio en Allemagne élargie jusqu’à l’Oural voire plus, qu’ils mangent presque autant et pareil sans avoir un seul cuisinier médiatique et qu’ils n’ont pas un mètre carré libre pour planter un choux alors qu’on met nos terres en jachère et nos panneaux solaires à la place des artichauts sous la pluie en Bretagne et qu’on recycle nos paysans chez Pôle Emploi ou aux Carlton et assimilés s’ils sont de sexe féminin à poitrine commercialement viable, mais c’est un autre sujet, ou pas. Toujours-est’il que les Hollandais pourraient (se ? nous ?) dire de retourner nous occuper de nos fesses ; zélecteurs ; comptes publics ; tomates veaux plutôt que de venir lêcher les … vitrines de leurs coffee-shops et toucher les fesses de leurs vaches derrière leurs autres vitrines si affinités et frais de représentation à l’étranger.
Les Hollandais ont acheté comme tout le monde des voitures allemandes ou assimilées genre Volvo ou Saab à l’époque où elles roulaient mais ne rouillaient pas, ce qui les différenciaient sacrément des jouets made in Club-Med, et où elles étaient fabriquées sérieusement pour durer et emmener loin et confortablement la caravane et les stocks de nourriture et produits ménagers made in Holland des économes touristes bataves sur leur galerie, pas juste pour l’épater ou pour frimer en plaques défiscalisées au parking du terrain de golf (devant nos églises, le troupeau de moutons en voitures pas trop patriotiques a toujours été plus clairsemé, les touristes protestants n’y sont jamais trop alés et les locavores de l’étape y allaient généralement à pieds, à cheval ou avec la petite cylindrée sans options de Madame, qui est plus pratique pour se garer, surtout si on n’oublie pas de prendre le vrai-faux macaron de handicapé qu’on utilise en ville en semaine, et ça fait moins de trucs à confesser). Aujourd’hui, même s’il sentent bien que la crise ne vient pas que des frais de bouche des élus, leurs riches achètent toujours de vraies voitures chères même s’ils savent qu’elles ne sont plus fabriquées aussi sérieusement, et leurs pauvres achètent du made in Korea parce que c’est aussi bien que du Japonais mais moins cher et garanti plus longtemps, mais c’est pas grave parce qu’ils n’ont pas de Billancourt qui désespère et que de toute façon chez eux tout le monde roule la plupart du temps et par tous les temps à bicyclette sans partenariat public-privé pour faire des vélib’ ruinés (ruineux ?) par les vandales ou des bagnoles nucléaires en libre-service à crédit. Et que personne n’a l’air de s’en porter plus mal au pays des parkings à vélos flottants à plusieurs étages où les mairies de villes hollandaises ne doublent pas les impôts locaux sur une mandature pour stériliser les places de parking de leurs contribuables, amokiser la circulation à sens incompréhensible de leurs automobilistes assujettis ou subventionner les bétonneurs et fabricants de matériels roulant entre deux grèves pour acheter à crédit la paix sociale avec leurs verts rouges et avec les cheminots urbains pas contents que les métros deviennent automatiques. Alors, ils (se ? nous ?) diraient que c’est bien la peine de faire toute une affaire des délocalisations de construct(u)eurs automobiles vendus aux fonds d’investissements étrangers, des TGV qui se vendent à peine plus que les Rafale ou les dernières chaussures made in France à cause de la crise et des quelques autres trucs rouillés chez nous, et du Tour du France du médiateur des PME, de la sous-traitance ou de whatever doesn’t work entre les RTT et le choix de société de l’emploi à vie surpayé pour la génération Rock’Roll et Politique (tiens, ça fait aussi « RP », amusich aussi, nicht ? Au pluriel, ça ferait « RPS », un peu populiste limite démago ou centriste mais super amusich en période pré-électorale, nicht ?), pour ne même pas laisser les Hollandais volants dans les Alpes et presque partout ailleurs taper la bise de Miss Crédit Lyonnais Tour de France sur les Champs-Elysées pour essayer de se faire pardonner les essais nucléaires par les Australiens (à genre 5000 km de l’Australie mais la mauvaise foi n’a ni frontière, ni limites) qui pourraient nous aider à rejoindre le club des pays (du) Pacifique à l’APEC avant le 4ème millénaire, et pour faire rouler en 2012 tout le village d’Astérix cycliste en Corse où il doit y avoir à peine assez d’hôtels pour 3 équipes d’infirmières spécialisées en potions magiques et où on espère que les zélus locaux ne vont pas contracter pour la course trop d’emprunts toxiques auprès de banquiers en … cour pour faire des ronds-points avant l’arrivée de la … cour, régionale ou pas, des comptes accompagnée du médiateur ad-hoc et peut -être un jour de la … cour de justice.
Les Hollandais ont beau parler plein de langues, comme quoi soit dit en passant c’est possible que l’école apprenne efficacement des trucs utiles aux djeuns, ils n’ont pas trop de temps à perdre à s’écouter parler comme des politiciens qui regardent les caméras pour être bien vus sur LCP ou des apparatchiks et autres notables à indemnités de fonction et primes de non-travail de nuit qui discutaillent entre eux en (de ?) commissions tartempions et autres grenelles de ceux-ci ceux-là ou autre états dits généraux de machins d’avant le déluge et bien nommées « assises » de ce qui ne pas depuis tellement longtemps qu’on a oublié le mode d’emploi pour les relever, sans sembler s’apercevoir que si c’est trop visiblement stérile et inutile, voire lapin-crétin comme le coup des panneaux anti-radars pédagogiques, tartuffe comme celui de la TVA sur les produits dont on a négocié à l’avance que les lobbies ne râleront que légèrement pour le principe ou franchement pathétique comme « comme tu veux tu choises en regardant TV Sénat ou ORTF Assemblée un après-midi de désoeuvrement avec météo désastreuse », ça peut finir par indigner un peu des concitoyens vaguement au chômisme ou en instance de plan social, des djeuns un peu sensibilisés au sujet de l’avenir ou des électeurs qui à tort ou à raison pourraient avoir envie de changer de 1%. Ils (se ? nous ?) diraient que pour le développement démocratique durable, c’est comme pour l’autre, c’est pas avec des fonctionnaires, internationaux ou pas, en séminaire à La Rochelle, Durban ou ailleurs une fois par an, en pré-campagne électorale en France à peu près tout le temps ou en cachette au Parlement Européen de temps en temps entre deux universités d’été et les soldes chez le successeur de Bouchara (pour éviter d’être en tête du hit-parade de l’absentéisme à Strasbourg et pour passer où il faut pointer pour les per-diem) qu’on empêche les icebergs qu’on a cru dangereux quand le Titanic était britannique et autres neiges qu’on croyait éternelles quand il y en avait au Kilimandjaro et dans les stations de ski, de fondre comme le AAA sur un panier percé rempli de fromages coulants que de toute façon les étrangers n’aiment pas, que les français n’achètent plus soit qu’ils soient trop ruinés ou trop rats pour payer le juste prix aux petits producteurs méritants, soit qu’ils trouvent plus tendance de manger du gouda extra vieux, soit qu’ils ne sachent même plus qu’il existe autre chose que du plastique acheté sous plastique, et que les bureaucrates interdiront bientôt parce qu’entre les nuages radioactifs fantômes inévitables, les saletés de la bouffe industrielle incontournables et les trucs louches des cosmétiques indispensables, on est urgemment administrativement fatalement obligé de réglementer la taille des pis de vaches qui voudraient faire du lait cru en mangeant de l’herbe plutôt que de fumer de la moquette comme tous les gens qui aiment les marchés de Noël mais préfèreraient que les échoppes n’occupent pas les places de parking devant chez eux, que les produits soient au prix des daubasses made in usines délocalisées sans que leurs djeuns soient chômistes et Tanguy, et que les « AOC » des fromages soient réservées aux lobbyistes de nos industries agro-alimentaires à nous (enfin, en général celles des actionnaires qui sont au mieux optimisés/exilés fiscalement, au pire très très institutionnels et passablement indifférents aux traditions, aux terroirs, aux paysages, au bien-être des animaux à 4 et 2 pattes, et surtout à l’environnement ou à l’emploi dans les territoires français) sans que Allemands et autres Américains ne bloquent un peu nos foies gras et autres Roquefort à leurs frontières comme de vulgaires magnétoscopes à Poitiers.
©2011 Renaud Favier – renaudfavier.com – musique ! – 30 novembre 2011
PS : les Hollandais connaissent bien la France où ils faisaient pas mal de tourisme avant que le cours du dollar et l’avion low-cost ne les incitent à aller voir et dépenser ailleurs. Alors même s’ils ne sont pas tous experts en humour noir des terroirs gaulois, il ne leur a pas échappé qu’encore un diplômé de l’ENA ; champion des primaires corrézien est favori des sondages au pays champions du monde des fromages français qui coûtent cher et qui coulent souvent beaucoup. Et comme ça les met de bonne humeur qu’il s’appelle « Hollande », ils (se ? nous ?) raconteraient volontiers la blague de Bernadette Chirac selon laquelle « pour réussir une campagne électorale, il faut de bonnes chaussures ». Dit comme ça hors contexte, c’est comme un fromage sans un verre de vin, du bon pain et quelqu’un avec qui partager, ça tombe un peu à plat. Mais en situation, il y a quelques siècles du temps de la politique à la papa où ou serrait des mains inconnues sur les marchés plutôt que d’envoyer des twits à des inconnus sur internet, ça avait paru drôle aux journalistes qui écoutaient Bernadette sans trop croire ni pouvoir imaginer que « Mangez des pommes » allait croquer « Molle » et ensuite faire un score « à la Staline » la fois suivante. Mais impossible n’est pas dans la langue d’un pays où entre ceux d’un bord qui votent avec leurs pieds par fidélité à un idéal fiscal et ceux de l’autre qui votent comme des pieds par loyauté à un idéal social, c’est assez fatal qu’on finisse avec des élus godillots ne volant pas très haut au mieux, des gouvernants en Berlutti pêchées en eaux troubles autour de sous-marins assassins ou de frégates mortelles au pire. Est-ce que les électeurs trouveraient drôle que leurs politiciens soient Alzheimer, (ir)responsables mais jamais coupables, dépendants à des emplois fictifs ou à des vraies valises, et parfois pas trop présumables innocents de mauvaises fréquentations ou pire, aux Pays-Bas ? Ceci dit, s’ils avaient eu des primaires, ils auraient probablement voté « Hollande » aussi. Par défaut aussi. Ou alors par sens des responsabilités de l’humour aussi. Et parce que c’est celui qui ressemblait le plus à un Hollandais, aussi, tout en sachant que le nom (non ?) du chef du canton français n’aura probablement pas trop d’importance dans la crise mondiale et la reconstruction de l’Europe. En espérant peut-être aussi, secrètement ou pas, une finale de la coupe de France de foot de fous 2012 genre Sarkozy (ou Juppé ?) – Bayrou plutôt que Le Pen – Hollande.
C’est fini pour aujourd’hui parce qu’il ne faut pas rater un moment de soleil d’automne pour prendre un café à une terrasse parisienne avant que la crise bise d’hiver fut venue, qu’on soit fourmi ou cigale, puissant ou misérable, renard ou corbeau, dans l’un ou l’autres pays des fromages.
Aux Pays-Bas où on est économe de tout y compris des mots, Twitter doit faire un tabac (façon de parler, on fume autre chose au café, là-haut, murmure-t’on ici-bas).
Renaud Favier : Café du matin à Paris 
Ping: Mad in France ! Qu’en dirait-on … à Bruxelles ? | Renaud Favier : Café du matin à Paris