Résolution : Arrêter de croire que l’Amérique, ce serait mort. And #Apple New Year i2013, wherever !

Café 9 janvier 2013 Renaud Favier

L’Amérique, c’est un peu comme (Big) Apple : il y a ceux qui en parlent en bien, ou en mal, whatever works ; ceux qui l’aiment, ou pas, chacun ses goûts et ceux des autres ; et ceux qui se font leur avis (vie ?) eux-même avec un visa étudiant, une greencard ou plus si affinités.

GreenCard

D’abord, si on est djeun et Français, la voie royale ouverte par Jacques Cartier (et possiblement retracée par Nungesser et Coli dont un pêcheur de Terre Neuve aurait entendu le bruit du moteur, veulent croire les fans des faucheurs de marguerites, mais c’est une autre histoire, une autre génération de Français pas tétanisés en attendant le résultat du loto républicain ou des concours de fonctionnaires, pas hypnotisés par le dialogue social entre apparatchiks bien payés de syndicats représentatifs de fonctionnaires, et patrons (tiens, en inversant juste deux lettres, ça fais « Partons ! », coïncidisch, nicht ?) de passage à Paris entre un investissement agricole en Ukraine et un projet de complexe éco-touristique en Patagonie, un voyage d’étude avec politiciens professionnels au nouvel hôtel plus tendance que la Mamounia au Maroc, et un raout de dirigeants du monde à Davos, Dalian ou Dubai sur crédit d’impôt recherche de clients ou fournisseurs, et pas sous cocktail Prozac/RSA/Diesel) reste ouverte, même si rien n’a changé depuis le grand chambardement, mieux vaut parler anglais et être prêt à jouer selon les règles anglo-saxonnes si on ne veut pas revenir sur le vieux continent en slip (français ou pas), déjà bien content de ne pas être exilé dans les bayous (dont les fanas de grandeur française et nostalgiques d’Empires, Exemplarité et Lumières se souviendront avec émotion que, si les hauts fonctionnaires, citoyens moyens et basses zélites de l’époque n’avaient pas déjà gâché toutes les bonnes cartes françaises héritées, par mélange d’aveuglement, d’incompétence, de cupidité et de fainéantise, l’Histoire de la France Louisiane ne serait peut-être pas celle d’une terra incognita à la dérive du côté des perdants du Monde Nouveau). Alors, bien sûr, au Québec, il n’y a pas de cours en Occitan médiéval, ni d’option « continuité territoriale subventionnée entre Aix-en-Provence et Ajaccio, voire Saint-Denis ou les Caraïbes », ou « comment gagner subventions permanentes et autres avantages à vie », et si les amphis sont mieux chauffés en hiver que ceux des facs françaises à la ramasse, la vie en dehors des salles de cours est un brin plus #InRealLife, entre l’été indien de juste après fin août et le printemps qui commence en général début juillet … http://www.etudierauquebec.fr/

Etudier au Québec, ça demande juste un peu de motivation

Et qu’on soit plus ou moins jeune, plus ou moins français, plus ou moins motivé par motifs fiscaux et/ou plus ou moins moralement prêt à s’éloigner un peu de l’Apple Store Opéra (nb si Apple reprenait l’emplacement de Virgin sur les Champs-Elysées, non seulement ils risqueraient moins de se faire cambrioler qu’autour de l’Opéra parce que le quartier est plus chic et mieux fliqué et que le vieux coffre de la banque d’avant Virgin est toujours en place au sous-sol, et ça serait plus visible via Google Earth que celui qu’ils ont enterré sous la pyramide du Louvre, mais ça redonnerait un peu d’attractivité à feu « la plus belle avenue du monde », où, à part les DAB du siège français d’HSBC pas loin d’une pizzéria globale, un distributeur de macarons au jus de truffe pour provinciaux en face d’une FNAC souterraine, et un point de vente de sacs Vuitton pour touristes asiatiques pas loin de la terrasse du bistrot cher où passaient des acteurs de cinéma avant que les footballeurs, politiciens professionnels et professionnelles pour tous n’en fassent leur QG, il n’y a plus guère de raison d’aller financer les bailleurs de locaux commerciaux à tarifs délirants, si on n’est pas passionné du show-room du PSG aux tee-shirts en plastoc à plus de 100 euros qui donneraient presque envie aux hétéros patriotes de s’habiller en marinière comme les gens à la mode, ou intéressé par les soldes de Celio sur trois étages qui sont plus ludiques, et meilleurs pour la drague, il est vrai, que le site internet des blue-jeans made in France, byzeway bien moins chers pour les amateurs de rêve américain à porter sur les fesses que les daubasses trouées pré-usées fabriquées par les enfants esclaves du Bangladesh et vendues dans les boutiquasses du Marais pour clients en descente d’extasy au prix d’un petit MacBook http://www.jeanstuffs.com/fabriquant-jeans-france.htm ), il y a aussi un Apple Store, et probablement quelques facs et écoles, à New-York, dont les tarifs ne sont pas très différents de ceux de Paris (ou Hong-Kong, ou Shanghai, ou autre capitale du monde avec aéroport international et Apple Store pour touristes n’ayant plus besoin de fringues vendues à prix d’or à Paris, déodorants ou parfum avec noms en français exposés autour de l’Arc de Triomphe, ou MacDo des Champs-Elysées avec vue sur le Fouquet’s) et alentours.

AppleStore NY

Sinon, si on est plus « West Coast » parce qu’on n’aime pas Woody Allen (c’est vrai que se maquer avec sa belle-fille, c’est un peu borderline, même si on n’est pas hostile au PACS, voire à une solution pour tous quitte à ne pas s’exciter pour ou contre le mariage juste pour le buzz politicien, et que comme en plus ses films récents valent à peine le prix du ticket en tarif subventionné chômiste, étudiant, vieux ou autre citoyen exclu de la vie productive et ayant en conséquence le temps d’aller au ciné plutôt que de télécharger plus ou moins légalement comme tout le monde), qu’on préfère le risque de tremblement de terre avec coup de soleil pour tout le monde à celui de tempête tropicale émigrée au Nord et coupure d’eau et électricité dans les quartiers « normaux », ou juste qu’on est plus « Berkeley » ou « Caltech » que « Harvard » ou « Yale » et qu’on a pris « Espagnol » en première langue parce que « l’Allemand c’est trop dur et ça ne sert que pour le boulot en Allemagne ou en Russie, et l’Anglais on peut toujours l’apprendre plus tard en gamant sur internet », il y a aussi d’excellents Apple Store en Californie. Et comme Apple parle de rapatrier un peu de production chinoise aux US, rien n’interdit de penser qu’ils ont les moyens de choisir où s’installer et que ça pourrait créer du job d’étudiant pas trop loin de Palo Alto plutôt que dans les coins presque aussi sinistrés (sinistres ?) que l’Europe où des sous-Montebourg offrent de bonnes bouffes aux décideurs et des fonctionnaires de guichets uniques aident les experts en (dé)localisation à calculer pour leurs clients subventions et crédits d’impôts (c’est la même chose mais moins interdit par Bruxelles, et ça peut plus facilement financer les consultants) aux investisseurs pour installer des emplois plus ou moins ponctuel et durables, genre dans des fabriques de trucs qui étaient bien locaux avant, façon usines de moutarde de Dijon d’abord rachetées par des investisseurs étrangers, puis désaffectées faute de label AOC, après transfert des compétences et technologies, enfin recyclées sur fonds dit « publics » (http://www.bienpublic.com/grand-dijon/2011/12/22/teletech-international-d-abord-quarante-emplois), d’anciens bassins d’industries disparues ou en soins palliatifs façon sous-traitants automobiles installés depuis le temps des biplans autour d’anciens sites de productions de marques automobiles françaises (http://www.lanouvellerepublique.fr/Toute-zone/Actualite/Economie-social/n/Contenus/Articles/2012/12/22/Heuliez-SAS-et-Eurocopter-c-est-signe-depuis-hier), et/ou autres zones politiquement visibles, médiatiquement porteuses et/ou électoralement sensibles.

TheGrove Apple Store

Et pour ceux dont le « American Dream » est plus samba et bossa nova que Route 66 et Marilyn, soit qu’ils aient pris « Portugais » en option pour le bac parce qu’ils ne nagent pas assez bien pour gagner des points avec « natation », soit qu’ils préfèrent l’architecture de Brasilia à celle d’autour de la Maison Blanche, soit par esprit de contradiction, instinct de conservation ou juste amour de la Seleçao (sinon, le climat n’est pas mal, on n’a pas entendu parler d’ouragan contrariant ou de tremblement de terre pénible de mémoire d’homme, et l’immobilier au standard européen avec vue sur la mer, wifi, cuisine Miele avec centrale à café et BBQ d’intérieur, et ascenseur de service pour la domesticité -au Brésil, l’ascenseur « social » est celui qui est interdit aux femmes de ménage et livreurs de pizza, et que les gens qui habitent l’immeuble n’ont pas le droit d’utiliser en short avec surf sous le bras, bricedenicisch, nicht ?-, n’est pas plus cher qu’à Paris) à noter que si les échanges universitaires entre la France et le Brésil sont moins structurés qu’entre la vieille et l’ex-Nouvelle France (pensée pour Villegagnon et feu la France Antarctique : http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Durand_de_Villegagnon) le premier Apple Store d’Amérique du Sud devrait ouvrir à Rio en juillet 2013, peu avant celui de Sao Paulo programmé pour novembre (largement à temps avant qu’on ait besoin d’un iTruc pour filmer la coupe du monde).

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Tiens, Rio de Janeiro, ça veut dire « Rivière de Janvier » : c’est de saison, nicht ?

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Avoir envie d’Amériques après la trêve des confiseurs n’empêche pas de liker un e-café sur https://renaudfavier.com/ ou facebook  http://www.facebook.com/cafe.matin.paris, ni de passer une excellente e-année avec http://bonneannee2013.wordpress.com/

Small Café 2013

Renaud Favier – 9 janvier 2013 – Bonne et Heureuse Année

Qu’on soit, ou pas, en train d’espérer une Green Card ou d’attendre le café  (nb que le café est gratuit sur http://www.facebook.com/cafe.matin.paris ), … si on peut soulever un Kindle et si on sait télécharger sur Amazon, on peut emporter dans sa poche, pour le prix de quelques cafés en terrasse, une bibliothèque électronique suffisante pour lire jusqu’à Noël, garantie sans lipides plus ou moins insaturés, ni sucres plus ou moins lents, dés maintenant « tout soudain », avec en prime tout ce que le Projet Gutenberg et quelques autres offrent gratuitement parce que les héritiers des grands écrivains morts il y a longtemps ne touchent plus de droits en dormant, à la différence de ceux de grands collectionneurs d’art, également exonérés d’ISF, va comprendre pourquoi, par qui et comment … Quelques échantillons sur Amazon en cliquant sur les icônes.

        

Si on a un SmartPhone ou un hybride moderne, on peut également lire online ou télécharger plein de livres électroniques sur la plateforme française Youscribe (nb le format pdf disponible sur Youscribe est assez pratique sur grand écran et moins fantaisiste que ePub à l’impression en format A4). Quelques exemples en cliquant sur les icônes ci-dessous (nb que le tome 6 de « Et maintenant ? » restera gratuit au moins jusqu’à fin janvier 2013).

               
               
         
          
          

Et si on préfère lire ce qui est gratuit, rapport à l’argent, ou parce qu’on en fait une question de principe, ou parce que c’est encore la crise début 2013, par exemple, on n’a qu’à cliquer sur les icônes ci-dessous pour télécharger des livres électroniques, mais pas tristes, à l’oeil.

      

Et puis, si on est vraiment fanatique de l’entrepreneurship et du commerce extérieur français qui ne s’est pas tellement amélioré depuis que la nouvelle Ministre achète des sacs à main made by France à l’étranger pour doper les chiffres de l’export en mouillant elle-même le chemisier et passe dans les médias mais ne commente plus trop les chiffres mensuels (-4,3 milliards en novembre 2012, cf publication du 8 janvier sur le site ad-hoc de Bercy) dans les médias ou le cloud (pour l’ordre du jour du conseil des ministres, ça dépend, on verra après le vote du budget quand le sujet du mariage pour tous sera passé de mode, si celui de l’entreprise sociale et solidaire sur subventions directes ou indirectes ne monopolise pas le débat jusqu’à ce qu’on parle de décentralisation), ou passionné par la compétitivité des entreprises françaises avant les éléments de langage des conseillers en communication de Montebourg ; le rapport Gallois ; le Plan Hollande au XXIè siècle, ou si on a un peu besoin de se documenter sur le sujet en mode “think different” pour son boulot ou ses études et qu’on a déjà écouté l’interview de la ministre le 20/11 sur Public Sénat TV (http://ils-l-ont-dit-sur-publicsenat.tumblr.com/post/36154557401/nicole-bricq-etait-linvitee-de-preuves-par-3), on peut aussi e-lire gratuitement sur le sujet en cliquant ci-dessous, en attendant le grand plan nationo-régional de trajectoire compétitivité export avec option BPI (Bosser Pour l’International ?).

          

Le bonus : hold on tight !

Ps : byzeway, merci aux djeuns du Genius Bar de l’Apple Store Opéra, y compris ceux qui sont cachés au sous-sol avec leurs tournevis et ceux qui sont invisibles, d’avoir (encore) remis à neuf mon vieux MacBook doudou, ça commençait à devenir pénible de devoir utiliser un paléo-clavier de iMac pour twitter ^-^

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Ils semblent grands car nous sommes à genoux (LaBoétie) Je hais la réalité, mais c'est le seul endroit où se faire servir un bon steak (Woody) De quoi qu'il s'agisse, je suis contre (Groucho) Faire face (Guynemer)
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