« Tous les chemins sont possibles, pour Rome », on le sait depuis longtemps. Benoit XVI a évoqué des « eaux agitées », pour mieux conclure « nec mergitur ». On pense : « e la nave va », autour la Méditerranée. Mais aussi ailleurs et orbi. Voire encore plus loin. Encore plus Haut.
Le mystère des causes et du passé restera entier. Et les voies de l’avenir et des conséquences sont, comme depuis toujours, impénétrables. Les simples mortels (mais cinéphiles, tendance Audreymaniaques) curieux, mais sages, se réjouiront de ce » vacance romaine » new style.
Puisse le ciel attendre un peu et offrir, sinon un Oscar, une belle fin de vie terrestre à celui qui a su faire bouger les lignes d’un livre pourtant gravé dans la pierre (sainte, forcément, sinon pourquoi dirait-on « Saint-Pierre » ?) et joindre son geste à sa parole en aimant assez son prochain pour se sacrifier pour lui offrir sa place au soleil.
Nec mergitur, évidemment, sinon Rome ne serait plus la Rome éternelle.
With love, anyway.
En tout cas, ce qui est sympa (pour lui), c’est que le Pape (très prochainement émérite et en dehors des écrans) Benoit XVI aura du temps pour rattraper son retard de cinéma, maintenant. Ciao, grazie mille, et bonnes toiles, votre Sainteté.
Renaud Favier – 27 février 2013 – Café du matin à Paris
PS : tiens, avec « Roma », on fait « amor », romantisch (Rome antique ?), nicht ? … http://www.youscribe.com/catalogue/tous/art-musique-et-cinema/autres/lettre-d-amour-a-une-femme-dans-le-nuage-2003773









Élever la Parole, c’est comme gravir une montagne qu’aucune grue ne soulèvera jamais :
Yolande AMBIANA