Le mauvais exemple vient du haut : quand on entend ces politiciens et autres abonnés de plateaux TV, de studios radio et de moelleux canapés à interviews, on se dit que, comme ils savent des trucs qu’on ignore, parler pour rien et pour ne rien dire doit être (rendre ?) important.

Donc, quand le Président d’une commission Machin-Théodule dit à la TV que Cahuzac n’a pas menti, ou alors encore par omission pendant l’émission de LCP, ou alors à l’insu du plein gré de tout le monde aux députés dépités de ne pas avoir entendu (de toute façon, entre ceux qui avaient oublié leur sonotone et ceux qui négligent d’enlever leurs écouteurs pour Radio Nostalgie en Replay pendant les séances, personne n’entend grand chose à ce qui se dit) mais rassurés qu’il ait enfin parlé, sans toutefois balancer, il faudrait vraisemblablement tendre l’oreille, au cas où une petite vérité passerait par là, sur un malentendu.

Et quand Sarkozy 2 (Bonaparte 4 ?) parle aux banquiers pour 100 patates de l’heure nourri/lavé/transportéenFirst chez Goldman à Londres, aux Français, il faut (le ?) suivre sans (se ?) poser de questions. De toute façon ça ne peut pas être moins intéressant que les éléments de langage de Sérillon pour Hollande au Japon ou ailleurs, ni plus consternant que les discours d’autres cyclistes retraités invités gratos en Corse pour parler dans le micro des affaires du Tour ; de dopage en France et dans le Monde.
Mais de pas mal des restes reste urbi et dans le monde (Le Monde ? le monde d’hier ? Le Monde de ce -grand- soir ?), on se contrefiche un peu autant que de la prochaine (enfin, façon de parler, la note « ministre » copiée-collée doit dater d’avant l’entrée à l’ENA de Michel Rocard qui a elle même servi d’inspiration pour le projet DREE 2000 du siècle dernier) annonce de Nicole Bricq, la minute exacte de la mort cérébrale de Nelson Mandela (pour le principe, ce décès est triste et regrettable, en même temps, ça fait des lustres qu’à part servir d’amortisseur à l’envie de tout le monde là-bas de se castagner, il n’est plus trop aux affaires africaines, ni très influent au G20, Madiba), ou ce que pensent ceux qui ont besoin de lever la main pour demander l’autorisation de parler au G8 et qui n’ont même pas de quoi payer leur part du repas informel (c’est pas comme les lobbyistes du tabac ou autres filières de qualité et financièrement très à l’aise, que certains écoutent avec plaisir, surtout s’ils sont durs de la feuille (d’impôt ? comme un pot ?) mais bien ramolli du neurone de la morale citoyenne et/ou républicaine).

Parce que même si « ça » peut faire sourire les Français certains de ne jamais avoir voté pour un(e) politicien(ne) normal(e) …

Parce que même si « ça » peut faire sourire les Français ni dépressifs, ni mou du genou …
Ça …

Ou ça …

Ou ça …

Ou encore ça …

Le moins on (nous) en parle, et le moins on en entend parler, le pas plus mal on se porte.
Le moins on en voit, le meilleur est le café.
Et le moins on en sait, le plus confortable, comme pour toutes ces affaires de ventes d’armes avec chaussures Berluti, ces histoires d’aide au développement en Afrique ou ailleurs aux carrefours d’intérêts particuliers et de tapis roulant à bagages à Roissy, ou ces cas étranges de béton pas coulé pour tout le monde, de rails suspects pas seulement de cocaïne ou de comptes bancaires à l’accent étranger, en France …

Mêm si, en même temps, nouzôtres les citoyens zélectélespectateurs, on aime quand même bien quand on nous raconte de belles histoires, même quand on sait bien que c’est comme pour la fin du chômage apportée par le Père Noël, le Tour de France sans dopage ni couteux aréopage plus ou moins frais, ou les taux d’intérêt à taux zéro forever avec logement pas cher pour tous et baisse du prix des cerises à la rentrée et autres miracles comme quand Lourdes n’était pas inondée et le Vatican pas planqué sous terre, ça n’est pas toujours la vérité vraie du derrière des choses comme ce qu’on voit dans les publicités qui payent pour passer à la TV.

Je dis ça, je (re)dis rien, je n’en pense d’ailleurs pas grand chose de plus ou de moins, parce que si on commence à parler de vérités, de mensonges et toussa-touça, on n’est pas rendus à l’arrivée du Tour de France, à la fin des auditions de politiciens ou à la porte de sortie de la garde à vue ; de la prison de la crise, surtout si c’est au coin d’une rue sombre.
Renaud Favier – 28 juin 2013 – Café du matin à Paris – Compétitivité – English
Byzeway, si on n’a pas encore résilié l’abonnement du SmartPhone ou du wifi et/ou si on n’a pas revendu sur le Bon Coin la tablette et l’ordinateur, qu’on ait ou pas un goût immodéré popur les vérités qui fâchent, on peut télécharger ou lire des livres électroniques pas chers, voire gratuits, sur la plateforme française Youscribe (nb le format pdf disponible sur Youscribe est assez pratique sur grand écran et moins fantaisiste que ePub à l’impression en format A4), ou sur l’excellent Amazon qui a créé un peu de job chez (pour ?) Montebourg, alors on ne va pas lui chercher des poux dans la tête. Quelques exemples en cliquant sur les icônes ci-dessous.



































