Le bonheur, ça peut être un peu vertigineux, si on n’est pas, ou plus, habitué(e).
Mais ça peut ne pas être très compliqué, si on n’est pas trop … compliqué(e).
C’est plus confortable quand c’est partagé, même si la technologie est un brin désuète.
Et si on va chercher un peu en dehors de ses chemins pré-balisés en débranchant le téléphone et quelques autres fils aux pattes, vaut mieux ne pas laisser (à n’importe qui) ses coordonnées postales et GPS, pour éviter que les bienveillant(e)s de service ne viennent casser les b…onbons avec des histoires de ranger le garage, manger bio, mettre son casque, vérifier que l’échelle est NF et l’arbre aux normes UE, ou faire la déclaration d’impôts alors qu’on est en pause BBC (Bonheur et Basta Cosi).
Bref, on n’est pas forcé(e) de décider de tout faire pour se rendre malheureux/se ici-bas sur cette terre, et ça sera comme ça tant qu’il y aura des vieilles branches, des manèges, et que l’air sera assez clair pour qu’on voie les nuages, le soleil, et les vérités, quitte à devoir tourner … la tête, voire lever, baisser … ou fermer les yeux.
Honni(e) soit qui loup y pense.
Renaud Favier – 8 avril 2014
PS : Bien sûr, il faut plein d’arbres … http://www.youtube.com/watch?v=Q3-_8SblRIQ
* * *









