Ce serait intellectuellement osé, de twitter que la politique étrangère de la France d’avant était toujours exemplaire et clairvoyante, d’applaudir tous les discours de Mongénéral hors de Paris, ou de casser des chaises devant son sens du dialogue social avec les djeuns, mais il y avait du moins pire, avant.
Et ce serait très contestable de croire que la diplomatie française n’est faite que de succès compliqués des Talleyrand de tous temps et autres triomphateurss ambigus pour la paix et la prospérité durable de l’Europe en général (caporal ? maréchal ?), l’Allemagne et la France en particulier.

Mais il y avait indubitablement de la grandeur, de l’âme, et de la grandeur d’âme, du temps des anciens ennemis Konrad et Charles.

Georges et Willy regardaient vers le haut, dans la même, bonne direction, en souriant à l’avenir …

Il y avait incontestablement de l’intelligence (un peu stérilisée dans des loisirs de bêtes à concours, certes), du temps où France et Allemagne jouaient encore dans la même cour.

Il n’y avait pas que du calcul politicien et un regard divergent sur l’Histoire en marche, quand le premier petit François et le second grand Helmut se tenaient face caméra.

Il n’y avait pas seulement que de la pomme de discorde dans les chopes de Gerhard et Jacques …

C’était déjà correct, mais encore viril, entre Angela et le petit Nicolas.

Maintenant, c’est l’ami de la Maire de Paris qui rend visite à Angela dans sa campagne parce que son 5 à 7 lui a posé un lapin de Pâques et que les journalistes français font le pont.

Difficile de savoir ce que le petit François a réussi à pêcho dans la Baltique, avec son look de (premier, certes) secrétaire retraité du Parti, et son humour de vieux notable Corrézien, en tout cas il revient avec un tonneau à sa taille et ses mesures.

Enfin, du moment qu’il est content de ses (deux ans de) vacances, et que son petit tonneau symbolique lui fait plaisir, à Pépère 2 …

Et puis, c’est très bien que le(s) petit(s) Français, avec ou sans « rouge » à la boutonnière, s’habitue(nt) au pain noir et aux conserves, parce qu’il va falloir vite oublier les pâtes aux truffes, les fraises chics, le foie gras, et le jambon de 1er choix.
Renaud Favier – 11 Mai 2014
PS : Ce serait injuste de négliger complètement Erhard, généralement considéré comme un des artisans du « miracle économique » allemand, mais comme Mongénéral n’en était pas trop fan, il n’a pas droit à sa photo ici.

Et ouais …
PS 2 …

Comprendre le(s) Français peut éviter des malentendus
PS 3 …

Parler Allemand peut être recommandable, voire vital


