Le collier de pâtes de fête des mères, c’est bien, et pas périssable (en principe), mais c’est pas bon (et une mère manquant de diplomatie peut laisser comprendre à ses artistes que même si c’est très réussi, c’est importable pour aller voter un dimanche électoral pour des mochetés).
Ceci dit, avec un brin d’imagination et en piquant des boucles d’oreilles qui trainent dans la salle de bain ou sur une table de nuit, on peut déjà améliorer le concept du collier de nouilles de la maternelle sans avoir à piquer des ronds dans le portefeuille (du mec) de maman pour lui offrir un truc sympa pour sa fête.
Sinon, pour changer sans trop se faire de noeuds au cerveau, ni devoir sortir de la cuisine, on peut tenter le collier de chips (mais garanties sans huile de palme, sinon autant faire carrément un collier de doigts d’orang-outangs dégoulinants de sang).
Et si on est môme de la génération d’avant la pilule, d’une négligence, ou d’un malentendu, qu’on n’a pas encore fini d’en discutailler avec son psy (et que sa mère non plus) et de s’en enguirlander avec sa mère (et toupareil elle avec la sienne), et qu’il n’y a rien de bien dans les placards de la cuisine parce que c’est comme ça avec les mères responsables de mômes de tous âges incapables de s’auto-réguler avec la bouffe mieux qu’avec le reste, et qu’on n’a pas été éduqué(e) pour gâcher de la nourriture parce que c’est comme ça avec les parents responsables qui savent que le gaspillage est de loin plus coûteux et polluant que l’achat et la consomma(c)tion de trucs honnêtes, biens, bons, au juste prix, en qualité raisonnnable.
En tout cas, le grille-pain (nucléaire, au demeurant), toutes les mamans de maintenant savent que, soit il est fabriqué par des petits enfants esclaves pour ne pas durer jusqu’à Noël, soit il a été chiné en vide-grenier et il est mal désinfecté plein de poux, alors il vaut mieux chercher otchoz.
Le téléphone, importable ou pas, c’est vraiment trop banal, maintenant.
Le rasoir vibreur de ma soeur dernier-cri vu à la télé qui va sous la douche avec de la crème qui sort toute seule et presque autant de lames et/ou d’options qu’il y a de candidat(e)s pour n’importe quel job de politicien(ne), de fonctionnaire, ou de politicien(ne) fonctionnaire, nucléaire ou pas, même rose, c’est plutôt pour la Fête des Pères (paires ?) quand-même.
Et le parfum, d’abord c’est trop cher (ou alors c’est du faux, ou du pas assez chic pour un cadeau, sinon faut acheter du pas cher et remplir un flacon vide de cher, mais c’est du boulot et on n’a pas toujours pensé et réussi à piquer un flacon presque vide avant) à cause de la pub, des lobbyistes, des actionnaires et du délire des consomma(c)teurs de faux luxe pour tous, ensuite on risque toujours un coup de calgon parce que c’est pas celui qu’il fallait, que le parfum ça ne se fait plus, ni l’eau de toilette d’ailleurs, que le truc de maintenant c’est l’eau de parfum et que de toute façon filer du senbon c’est comme dire les yeux dans les yeux que la fille pue les odeurs de cuisine ou les produits à nettoyer les sal(l)es de bains, et ça, les femmes, même les mères de bonne humeur, n’aiment pas trop qu’on leur pense trop fort, surtout quand on y pense en demandant plus de chips une bière à la main depuis le canapé pour Téléfoot ou la chaise de devant l’ordi.
Sinon, l’invitation au resto, comme ça elle n’a pas à faire la cuisine pendant qu’on révise devant téléfoot, c’est possible si on n’a pas oublié de taper l’autre daron (ou tout beau-parent d’un sexe ou l’autre, ou humain plus ou moins adulte plus ou moins référent qui traine autour du frigo et se montre disponible pour prêter sans contrepartie 50 Euros à fonds perdus) rapport au budget, mais les restos à peu près abordables que les femmes aiment bien quand même, c’est vraiment pas des coins où on a envie d’être vu(e)s, moins encore de manger, surtout les crêperies (genre on peut faire de la gratte sur le budget du daron mâle) pour filles (genre c’est comme les crêperies pour garçons mais ils mettent de la salade avec la complète, et des serviettes en tissu qu’on se mal regarder quand on se mouche dedans pour mieux nettoyer la crotte de chien sous sa basket).
Ceci twitté, l’essentiel est que ça vienne du coeur.
Bonne crêpe Fête des Mères à tou(te)s, surtout aux Mères qui méritent une statue (pour le statut, on verra plus tard, y’en a marre de ces histoires de fonctionnaires, politiciens, fonctionnaires politisés, et autres politiciens fonctionnarisés qui veulent tout réguler parce qu’ils ne savent rien régler, et que les hommes, notamment ceux de sexe mâle, ne savent pas/plus où ils habitent et/ou veulent rester/retourner dans les jupes de leurs mères), surtout la mienne.
Renaud Favier – 25 mai 2014
PS : P…, de la salade et de la pâte à dessert pour la Complète ! Truc pour parisiens de sexe indéterminé de genre fille de banlieue Ouest ! Comme si c’était compliqué de faire une galette au blé noir avec du beurre salé comme il faut et du frometon comestible (rappelons que le rapé industriel est intermédiaire entre les râclures de toilettes jamais lavées et le plastique à poutine que les Canadiens négligents mettent sur la sauce noire pour leurs frites de patates OGM) sans oublier de passer le jambon en aller-retour dans le beurre chaud, ni laisser trop cuire l’oeuf, comme … Maman, grand-Maman et toutes les mères qui savent cuisiner bien comme il faut … comme Maman !














