On dira ce qu’on voudra sur l’âme (ou pas) des Bleus, leurs tatouages et « coiffures », que les joueurs pas sur le banc de touche avaient l’esprit à Copacabana (à celles auxquelles vous pensez, gros dégoûtant !), et que Valbuena de Marseille ne marque pas trop de la tête, mais #OnVaGagner !
L’essentiel, pour les supporters de la France, est que les Bleus soient sortis du terrain, mais pas de la compétition, sans larmes, déçus et décevants mais pas la tête basse (honni(e) qui tête à queue y pense en pleine marche en avant triomphale, sinon Marseillaise endiablée au rythme de la samba sous le regard blasé du Christ de Rio de Janeiro qui a vu d’autres carnavals).
Et puis, si on regarder un peu derrière l’envers du miroir avec ses bonnes lunettes, on se dit que la stratégie de coach Deschamps, ça doit être de passer le Nigeria sans trop de fatigue, ni de casse, ni d’expulsions, de se mettre les Cariocas du Maracana dans la poche par un quart de finale héroïque contre l’Allemagne (si on perd encore, comme d’hab’, comme en 1870 à Sedan alors que l’Allemagne n’existait même pas, comme en 40 alors que la France et les Français avaient encore une petite chance d’exister plutôt que de ne plus jamais faire qu’illusion au mieux, rire et pitié au pire, comme à Séville en 82 alors qu’à 3-1 en milieu de prolongation, les Bleus ne pouvaient pas perdre, autant arrêter, faire un deal avec les Allemands : à eux le foot et les autres sports professionnels sérieux pour professionnels sérieux, l’Euro-Mark et l’industrie économiquement viable, à nous la pétanque, les cocktails pour amateurs de diplomatie économique en ambassades, mondanités parisiennes et festivals intermittents, et la tchatche subventionnée à crédit en Euro-Franc-CFA), de serrer les dents pour passer la demi-finale à Belo Horizonte sur un malentendu face au Brésil (ou aux Pays-Bas si ceux-ci finissent par vaincre le signe indien, dégager le Brésil et approcher sérieusement leurs lèvres de la Coupe que les Oranges Mécaniques ont ratée d’extrême justesse en 74 contre le rugueux et efficace local de l’étape, et tutoyée sans oser l’embrasser en 78 contre … le rugueux mais brillant local de l’étape) pour revenir … au Maracana en Finale, probablement contre l’Argentine #YaPluKa
Je sais que je l’ai déjà dit, mais la stratégie du Coach, c’est ce qui fait qu’une petite bande de gamins immatures entourés de poules de demi-luxe, soutenus par de gentils demeurés, et instrumentalisés par les politiciens les plus consternants et désastreux du monde, peut gagner la Coupe, comme en 1998.
Renaud Favier – 26 juin 2014
PS : en 82, on (#laFrance) aurait dû gagner sans l’assassinat de Batiston …
PS 2 : en 2006, on (#laFrance) aurait pu gagner sans le coup de boule de Zidane …
PS 3 : en 1998, on (#laFrance) a pris notre revanche de la défaite de 1958 face au Brésil
PS 4 : cette fois, on (#laFrance) pourrait gagner comme en 1998, avec une veine de cocus d’avoir gagné contre l’Ukraine en barrage, de n’avoir eu à jouer que sous des climats sympas pendant que d’autres Européens (et Latinos habitués à jouer en Europe, parce que les équipes du Costa Rica, d’Equateur ou de Colombie, c’est des joueurs de la Bundesliga, du championnat d’Angleterre, et autres habitués de la Champions’ League) transpiraient comme des boeufs à Salvador ou Fortaleza et/ou suaient sans succès à Manaus, et d’avoir eu comme seule vraie épreuve psychologiquement pénible le match (retour) contre les Allemands, mais peu importe, #OnPeutGagner et #ZyVaLesBleus comme en 98 !
* * *







