Les Bleus auraient dû mener 2-0, mais ont fini la première mi-temps à 0-1 à cause d’une grande brutasse teutonique qui a balancé à terre notre défenseur (un certain numéro 4), tandis que Valbuena vasouillait, Benzema ratait tout, et Poqba n’approchait pas des buts allemands.

On espérait que c’était la stratégie de Coach Deschamps, de laisser l’adversaire prendre confiance pour l’assassiner et le renvoyer à Berlin en Blitzkrieg sans lui laisser le temps de réagir comme les Hollandais ont fait contre le Mexique (menés 0-1 tout le match ou presque, marquent à la 88ème, puis plantent le but de la qualification dans les arrêts de jeu et les Mexicains repartent se farcir des tacos a la casa).

Mais non.

En tout cas, si c’était la stratégie, ça a foiré.

La machine Hal…lemande a besogneusement euthanasié des Bleus que l’honnêteté intellectuelle, même teinté de chauvinisme franchouillard, oblige à reconnaître qu’ils ont joué sans réelle inspiration, et regardé le train (arrière des) Teutons passer, au Maracana.

C’est comme l’avaient prévu les ordinateurs fonctionnaires réfrigérés dépourvus d’affect et autres calculateurs sous cloches sans âme qui constatent qu’on perd tout le temps contre les Prussiens depuis Waterloo (victoire aux points attribuée à un Rosbeef, mais il serait reparti fissa à Londres les fesses couleur steak Angus cru sans l’arrivée des Prussiens du vieux Blücher au moment où Napo croyait entendre le bruit des bottes de Grouchy et les trompettes de la victoire), que Monsieur III, alors en pleine entente cordiale à l’Ouest, a pris une pilée d’anthologie à Sedan contre Bismarck en 1870, que nos poilus auraient creusé leurs tranchées au Père Lachaise ou dans la dune du Pilat en 14-18 sans le monde entier grupiert contre les casques à pointes associés aux sarrasins, que « no comment » sur l’étrange défaite de l’été 40 parce qu’il n’y a pas encore prescription et que certains présumés innocents de haute-trahison et/ou incompétence criminelle continuent à se cacher entre leur petit doigt et l’ombre pratique du vieux Pétain et ses vilains potes, etc etc etc sans mentionner Sevilla 1982, dont les amateurs d’histoires de nos ancêtres les Gaulois ne peuvent que constater, non sans contrariété, que ça sonne bien plus comme Alésia que comme Gergovie …

Good Luck German crocodile, see you later, blue alligator, Bye-Bye Brazil  …

Renaud Favier – 5 juillet 2014

PS 1 : no comment … https://renaudfavier.com/2014/07/05/un-allemand-ca-detrompe-enormement/

PS 2 : no comment ! http://surlepouceparis.wordpress.com/2014/07/05/allemagne-cest-comme-alesia-connais-pas/

PS 3 : no (French) comment ! http://bestcoffeeinparis.wordpress.com/2014/07/05/no-french-comment-who-cares-about-football-soccer-anymore-anyway/

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