Bon, Lauren Bacall s’en va avant d’avoir fini son café et nous laisse tenir la chandelle, ça devait arriver.
Lauren Bacall s’envole juste après Robin Wiliams, c’est la saison des étoiles filantes.
Et puis si on regarde les choses d’un peu haut, depuis ici-bas tant qu’on n’est pas quelques pieds sous-terre (merci aux poètes de constater qu’entre écrire des pieds pour faire des vers, et se faire manger par les dits vers, il n’y a guère plus de différence qu’entre un verre à pied de table de deuil et une coupe à champagne de baptême), y’a grosso modo autour de 100 000 morts (et naissances) par jour, on va pas non plus larmoyer dans son café à chaque fois qu’une flamme (merci aux poètes pas disparus de rectifier d’eux-même, et de changer « flamme » en « femme » dans leur version du texte), si sublime fut-elle de son vivant, comme l’on dit, s’éteint (merci aux poètes de noter qu’autour de « éteinte », il y a « étreinte »).
De toute façon, les chats ont sept vies …
Et puis la mort, c’est quand même un des rares trucs sérieux et encore fabriqué pour durer sur lesquels on puisse compter, dans cette chienne de vie de maintenant (qui n’est plus ce qu’elle était, mais what else ?) où tout fiche le camp comme si tous les Dieux étaient partis jouer aux dés ailleurs.
C’est un peu c…, d’ailleurs, mais c’est comme ça …
C’est c…omme ça : on fait son temps ici, et puis on part sans bien savoir où, et alors ?
Renaud Favier – 13 août 2014











Très bel article, mais je ne suis même pas étonnée ! Et surtout très belles photos !!!
Bonnes vacances 😉
Merciiiiiii…..et de retour … bouhhhhhhh
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