
La vie à Saint Tropez est pourtant simple (le lundi, parce que c’est un peu plus compliqué le mardi à cause du marché) : le café du matin, c’est au comptoir ou à une banquette, et le tartare (mythique depuis 1953, what else ?) du midi avec un demi, c’est au demi-soleil de la vraie fausse terrasse, et aller ailleurs qu’au Gorille serait pire qu’une faute de mauvais goût (et on ne plaisante pas avec le mauvais goût sur le Port), un outrage au sublime ciel bleu qui passe toujours une tête quelques jours dans le coin (plus ou moins) autour de Nouvel-An (alors qu’il fait invariablement pas terrible à Pâques, faut être nordique courant Wisigoth ou Hollandais(e) conjoint d’un(e) Zurichois(e) pour venir à la saison des cloches).

Quant au choix du bateau, tous les goûts sont permis …

Les (stupidement) gros ne sont pas interdits …

Les élégants ne sont pas malvenus (parvenus, c’est encore otchoz)

Et il arrive qu’on en croise qui font rêver de vrais rêves …

Un micro break impromptu, limite incongru, au gorille autour de Noël, petit plaisir majuscule …



