
Quand un pilote ne peut plus aller pisser sans autorisation de la tour de contrôle, ni faire confiance à son copilote, on a un problème de réflexe sécuritaire du genre qui pourrait vite compliquer la vie de tous les gens pas « normaux » cherchant du boulot, ou voulant juste vivre plus ou moins comme tout le monde.
Je dis ça, je dis rien, mais le gamin angoissé (et angoissant, certes) qui s’est suicidé en jetant un Airbus (et 150 personnes, certes, mais il en meurt bien plus chaque jour rien que de mort barbare ici ou là à moins de deux heures d’avion de Paris) contre une montagne pourrait bien avoir rendu un sacré service à notre civilisation en nous rappelant que nous ne sommes pas tous seulement des robots connectés à des mon(s)tres internet.
Reno – 1er avril 2015


