Avant, Angela Merkel n’avait pas trop bonne presse chez les bienpensants, indignés et autres farfelus qui lui reprochaient (de réussir sans démagogie, ni bling-bling, et de faire sortir son pays de la crise par une voie permettant l’emploi pour tous et la croissance, sinon par le haut) d’incarner l’austérité en Europe en général et l’étranglement financier de la Grèce romantique du jeune et beau Tsipras en particulier.
Mais c’était avant, quand la ballosphère parisienne se passionnaient pour le ministre grec des finances de Tsipras qui a filé sa dém’ et dont tout le monde a déjà oublié le nom, quand les experts en tout de Paris tchatchaient entre eux à la TV du risque de faillite (on dit « défaut » en « français » officiel de maintenant, pour ne pas désespérer les ceusses qui pensent que la France est sur le chemin de la banqueroute comme la Grèce) d’Athènes et d’exode en masse des Grecs.
Maintenant, c’est Sainte Mutti de Berlin parce que l’Allemagne a bien joué le coup sur les migrants de Syrie et autres territoires menacés par l’avancée de l’Etat Islamique (en « français » officiel de maintenant, on dit « DAECH » pour ne pas désespérer les sympathisants de l’islamisme radical de France).
L’Indignez-Vous-isme n’est plus ce qu’il était … l’anti-Merkelisme non plus …
(Re)NoComment – 10 septembre 2015



