Le monde 2.012 tel qu’il promet : le meilleur des mondes … de France … néo-rétro

Australian Pink Floyd en tournée en France : tentant, vrai-faux plagiat chez Hadopi mais on s’est habitué au néo-rétro et on a vu pire. Ou mieux, le meilleur des mondes en Europe 2.012 est quand même made by Germany avec sens de l’humour … britannique et sourire méditerranéen.

On aura beau se greneller le neurone de Cannes jusqu’à Davos en passant pas Bruxelles et les think-tanks à la française qui théorisent autour de la Boétie l’auto-entrepreneur créateur d’emplois industriels durables et light pour les meilleurs contribuables, et près de Solférino la voiture nucléaire de l’avenir qui chante (made by Germany, c’est plus lourd quand même) sur endettement public stratégique et pilotage fonctionnaire de PME, ou contester les phrases trop longues avec ponctuation aléatoire parce que du temps de Mongénéral et de Tonton on ne faisait pas comme ça, le néo-rétro à la française peut-être une idée un peu … rétrograde, voire pas très porteuse, limite pas trop compétitive, de l’avenir. Néo-rétro, même avec Pink Floyd, vaste programme

Le néo-rétro à la française, c’est une certaine idée du monde de demain alors que General Motors est assez satisfait d’être redevenu leader mondial pour compte des citoyens américains et que les actionnaires et employés et clients et fournisseurs et autres fans d’Apple ne sont pas mécontents que les deux gars dans leur garage n’aient pas mangé que des pommes et pas trop inquiets que leur petite entreprise soit la première capitalisation de Wall-Street avec un matelas de trésorerie de +/- 100 milliards plutôt qu’une dette vertigineuse ou des sauveurs publics, AAA pas.

Parce que « mini », c’est sympa, mais on nous a déjà pas mal fait le coup du « small is beautiful » depuis les Trente Glorieuses, orbi et urbi et surtout chez Ubu : autour de Paris, on a coupé quelques têtes de « grands » par référendum, nationalisations, élections, fauchage, naufrage, gestion étrange ou toussa-toussa d’une certaine idée du développement durable et de l’économie administrée à la française mais ça n’a empêché personne d’acheter des villas géantes, des riads énormes et plus si affinités et de les agrandir encore autant que les permis de construire et l’ISF le permettaient (ou pas, mais c’est une autre histoire de l’immobilier fou et de la fiscalité exceptionnelle en France et ailleurs). D’aller dans des hôtels et autres lieux d’aisance aussi grands que financièrement possible avec des baignoires et sièges pour deux et plus dés que les per-diem et autres primes de fonctions le permettaient (ou pas, mais c’est une autre histoire de sur-endettement en France et ailleurs). Et de s’offrir des bagnoles aussi monstrueuses que le permettent la taille des portes et des ascenseurs (sociaux ?) du salon de l’auto, les dividendes plus ou moins exilés, les revenus du travail plus ou moins productif ou le crédit plus ou moins revolving (revolver ?). Pendant que les seules usines automobiles que les étrangers créaient en France étaient pour fabriquer des Smart en zone économique spéciale près de la frontière allemande et des Yaris en zone fiscale privilégiée près des ports belges et aéroports hollandais, ce qui n’a évidemment pas permis de stabiliser l’emploi dans le secteur automobile ou d’éviter de passer en déficit commercial même pour les bagnoles. Comme quoi, les patriotes économiques de France et de Navarre ont un peu la même certaine idée de l’auto, de la France d’aujourd’hui et du monde de demain. Le « small is beautiful » à la française, vaste programme (un peu désespérant pour Billancourt, mais c’est une autre histoire de France, ou pas). By ze way, même la mini « flower power » … grandit.

Parce que « mini », même 4-4 plus ou moins inutile et plus ou moins surpuissant et plus ou moins diesel, c’est plus ou moins sympa mais on nous a déjà fait pas mal de coups pendables contre une certaine idée de l’avenir avec les meilleures intentions inventions du monde, chez Ubu. Avant même que Cantona joue le roi au théâtre entre une incursion (réussie en Grande Bretagne, parce que là-bas on le supportait) dans le monde du football, des escapades (rémunératrices, parce qu’il le faut bien) dans le monde de la publicité pour trucs qui ne servent pas à grand choses mais ne font pas plus de mal que de bien, et un vrai-faux départ de carrière politique (aussi diesel en France que sur Facebook, mais sur un malentendu, ça pourrait finir par marcher surtout s’il fait comme tout bon citoyen écolo-responsable et qu’il laisse le diesel allumé tout le temps même devant le bistrot parce que du temps des Peugeot 504 et de l’avenir qui chantait c’était comme ça) en France. Mais même si le Paris-Dakar est parti à l’étranger comme le Tour de France certaines années, les exilés fiscaux et trop d’entrepreneurs, d’usines, de jeunes et de talents, mais c’est une autre histoire de France, ou pas, une mini-hirondelle ne fait pas le printemps du dragon qui a une certaine idée de la décolonisation qui roule ; francophonie qui gagne mondialisation #InRealLife (en français : le monde réel tel qu’il est au 21è siècle quoi qu’on en dise dans les bistrots, les think-tanks en français et autres plateaux TV, qu’on en pense à Solférino et autres médias #PS et qu’en n’en pense pas moins à la Boétie et autres journaux #UMP). By the way, la mini germano-britannique gagne le Dakar délocalisé en Amérique du Sud mais l’honneur est sauf, la voiture gagnante était pilotée par deux Français (bravo à eux, d’ailleurs) et sponsorisée par un trésor national AAA. Une certaine idée de la compétitivité.

Parce que, maintenant, cela parait possible possible à des « mini », dans certaines conditions, de gagner à Paris. Mais certains pensent très fort (trop haut, trop vite, trop fort peut-être, parce que si les Français ont une tendance à la nostalgie limite déprime en général et si les supporters de tous clubs ou partis gaulois ont l’irréductible habitude de prendre leurs désirs pour des lanternes, il suffit de regarder sur Youtube un résumé du match France-Allemagne à Séville en 1982 pour voire que d’une part 1981 est fini depuis un moment, d’autre part un match presque gagné par les mauvais (é)lecteurs de la Fontaine peut finir assez mal pour ceux qui ont bien lu les Faust de Goethe et qui jouent le match sans penser à celui d’après ou à la 3ème mi-temps trop tôt, et surtout pas aux lendemains qui chantent des éléments de langage) que tout est déjà gagné, ou déjà perdu, fors ou avec les honneurs, et c’est peut-être un peu trop … néo-rétro pour être vrai. L’avenir est parfois ambigu, surtout dans la Grande Nation ou même les plus « mini » ont lu quelque part qu’on ne sort de l’ambiguïté qu’à son détriment, ou alors ils l’ont vu au stade ou à la TV, en tout cas ils savent que small Europe is beautiful et que sur un malentendu, à Paris, de bonnes surprises sont possibles. Une certaine idée de la compétitivité.

Ceci dit, les « mini » sur les routes nationales, les Trente Glorieuses au coin de la rue et les  Austin Powers en embuscade, c’est bien beau, mais le monde tel qu’il est et la France qui gagne sérieusement en 2012, c’est The Artist (Luc Besson a été honoré à Davos, notamment pour son film sur Aung San Suu Kyi, et François Fillon souhaite le retour d’un Grand Prix F1 au Castellet, et la Citroën DS du 21è siècle est craquante avec ses pubs néo-rétros, mais c’est une autre Histoire de France qui gagne, ou pas), like it or not (il parait que des Anglais auraient exigé le remboursement de leur place de ciné parce qu’l n’y avait pas le son, si non e vero, e ben trovato comme on dit en Europe …). By ze way, la Facel-Vega, c’était vraiment une plus belle idée de la vie France. Une certaine idée de la compétitivité France.

On a de belles certitudes, en France, et même les soviets ne préconisent plus le renoncement à l’électricité pour la Grande Nation du nucléaire sans nuages, mais maintenant il faudrait trouver du gaz de schiste pas trop polluant, une raffinerie pas trop fermée ou un port pas trop en grève pour importer du diesel raffiné pour les bagnoles made by whoever des idées pour entrer dans le 21è siècle pas trop en marche arrière sur une voie de garage en klaxonnant, et ce n’est pas dans les meetings contre la TVA à la TV ou dans les élément de langages pour le AAA dans les journaux ou dans #occupy en français sur Facebook que ça se passe. Sur Twitter, peut être ?

Neo Retro May not be that Bad. Like In Paris Tonite 😉 * w/ « Australian Pink Floyd Show » – http://bestcoffeeinp… ♫ blip.fm/~19timb

Un rentier austère qui entretient un patrimoine en #France apporte-t’il moins à la société qu’un salarié vendeur de trucs made in ailleurs ?

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La théologie fiscale est un obscurantisme, que l’on soit dévot pro ou anti #TVA, zélote de la #CSG ou anti-ISF-iste primaire #France

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#Merkel en direct (trad en anglais) à #Davos #WEF sur le site du Forum #compétitivité weforum.org/events/world-e…

Davos 2012 : it’s competitiveness, stupid ! wp.me/p27ovB-2c

Discours de #Merkel à #Davos #WEF sur la #compétitivité #Allemagne made in #Germany dans quelques minutes viadeo.com/s/ictd4

Début du discours de #Merkel à #Davos sur la #compétitivité dans quelques minutes lnkd.in/DJY4-h

Angela #Merkel va commencer son discours inaugural au #WEF#Davos 2012 sur #compétitivité made in #Germany lnkd.in/DJY4-h

Year of the Dragon 2012 : What Script ? wp.me/p27ovB-27

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Il y a des années de grands maux, de gros mots, de grands mots … Que sera celle du dragon ? viadeo.com/s/OHcXA

Il y a des années de grands maux, de grands mots, de gros mots … Que sera celle du dragon ? lnkd.in/PAczQ9

Il y a des années de grands maux et d’autres de grands mots. Que sera celle du dragon ?… fb.me/12RwTKbWy

Le monde 2.012 tel qu’il promet : lettres de l’année du dragonwp.me/pJjbe-3S1

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© 26/1/2012 – Renaud Favier – (Comp&titivité) – renaudfavier.com – musique !

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Retour vers les e-books plus ou moins sur le néo-rétro, plus que moins contre la France des rétroviseurs et souvent les deux avec dose d’humour réglementaire et minimum syndical de respect de la ponctuation et d’autres conventions inutiles du vieux siècle, à (re)lire en 2012

            
          

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Retour vers café du matin à Paris qui est un des rares trucs qui ne réserve pas de mauvaise surprise en 2012 électoral du dragon, sauf si on espère des discours lénifiants sur l’avenir du modèle français RTT-Cayenne-Truffes ou des compliments à la génération Rolex-Audi-Mamounia.

 

Please, mind the gap click on the mug for English version.

  

Retour vers un excellent 2012 du dragon tant qu’il est encore de bon goût de le souhaiter.

 

Et surtout, bonne compétitivité (durable, forcément durable, sinon c’est moins bio pour l’emploi et l’innovation et l’exportation et toute l’intendance qui suit, ou pas) parce qu’on ne vit pas que d’humour et d’eau fraiche, surtout l’année du dragon, fut-il d’eau noire.

  

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