N’en déplaise à ceux qui disaient que l’Euro(pe) ne passerait pas l’hiver 2011, puis qu’elle ne verrait pas d’été en 2012, il fait beau. Personne ne promet qu’avec toutes les épées de Damoclès qui trainent (pas qu’en Grèce), le ciel ne tombera pas sur la Gaule, mais carpe diem.
Mais on va enfin pouvoir sortir les tongs et le bermuda (c’est quand même plus sexy que les imperméables) !
Les lunettes de soleil (c’est quand même bien plus sexy que les carreaux rouges ou verts).
Et tomber la chemise (mouillé, c’est quand même nettement plus sexy que le costard de Fursac à manches disymétriques).
Et ce serait sympa de la part des juilletistes de cesser de bouder et de passer l’huile solaire, parce que ça coûte un bras et qu’avec la crise, il faut être économe et solidaire. Et que, de de toute façon, rien ne dit qu’ils auront l’occasion de s’en servir dans les années qui viennent, entre la crise, le dérèglement climatique et le socialisme réel surréaliste.

2015, ça ne suffira pas : sauf dissolution, rien en vue avant 2017, et encore parce que l’expérience a prouvé que même en 17 ans de gouvernement, les autres préfèrent partir en vacances à l’étranger chez Maurice ou d’autres amis que trop compter sur leur climat
Ceci écrit, carpe diem. Il faut profiter de la vie vue avant l’interdiction par une norme européenne ou nationale ou régionale ou intercommunale ou communale ou whatever fait semblant de worker avec nos impôts (en l’occurrence, les norme hôtelières ne gênent pas trop les palaces vendus au Qataris, ni les chaines de boites à dormir dont les dividendes ne sont pas trop versés à des résidents fiscalisés en France, mais il n’y a qu’à regarder ce qui se passe dans les villages pour comprendre que le temps est presque passé des hôtels de charme avec un peu de patine et … d’intérêt pour les touristes. Et si on est bien accroché à sa chaise longue, ça vaudrait le coup de surfer un peu sur le net pour vérifier que les bureaucrates n’ont pas imposé des toilettes accessibles en fauteuil à roulette dans les refuges de montagne et les voiliers de location).
Carpe diem. Il faut profiter de la vie des vacances avant de retourner au boulot (ou à la recherche de, enfin à une activité pour les 11 mois entre le 16 août et le 13 juillet) et avant qu’entre la crise, le dérèglement climatique et les bureaucrates, ça devienne compliqué.
Carpe diem, mais vivement la rentrée ! Parce que, si les vacances, c’était si bien que ça, les Allemands et les Chinois qui sont plus riches que nous s’en offriraient plus que nous, CQFD.
Et puis on est quand même über-impatient de connaitre le nouveau plan pour l’export et contre le déficit commercial et toussa-touça avec la compétitivité par dessus le marché.
Cette histoire de comptoirs, qui semble dans les tuyaux, par exemple, c’est quand même très excitant par rapport aux guichets plus ou moins uniques qui n’avaient d’ailleurs même pas eu le temps d’être mis en place sous le ministère précédent (non pas que le choix d’un mot qui fait glorieusement écho aux conquêtes d’empires coloniaux constitue un pas en avant très évident après la résurrection avec option « régionalisation » d’une charte pour l’export endormie à la fin du XXe siècle et le dépoussiérage du pacte de solidarité entre grandes et petites entreprises périodiquement ressorti du formol, par les prédécesseurs de la Ministre). Si c’est comme dans les aéroports, avec un bon système de labyrinthe pour organiser la queue et un coupe-file pour les diplomates et les VIP, ça pourrait être intéressant (nb qu’en son temps, d’aucuns avaient proposé un guichet de douane spécial pour les gens d’affaires, notamment pour les exportateurs français voyageant en classe éco et les visiteurs aux salons internationaux, mais c’est resté lettre morte parce que le crédit d’impôt créait plus de jobs de fiscalistes et fonctionnaires et que la date limite pour le reclassement des douaniers post-Schengen était dépassée). Et puis, ça fait quelque chose à écrire lire pendant le mois d’août.
Quant au « dopage » des salons, dont on parle en ville, c’est une bonne idée. On peut regretter que la France ait attendu 2012 pour se rendre compte de l’avantage compétitif que constituent une stratégie volontariste et concertée de présence sur les salons à l’étranger (ex. que 3 ou 4 régions n’aient pas chacune un pavillon isolé, de taille sous-critique et bien sûr déconnecté du porte drapeau national) et un usage méthodique des salons internationaux en France, parce que maintenant les entreprises sont toutes peu ou prou en phase de réduction drastique de leurs budgets de com’, les grands hôtels en France ont plus ou moins tous été vendus au Qatar ou à d’autres étrangers, et les pays émergents ou émergés concurrents, plus près des nouveaux centres du monde et/ou mieux équipés en aéroports pas tout le temps en grève ou coincés par 5 cm de neige, ont tous construit des infrastructures magnifiques aux standards allemands pour les expos, universelles ou pas, et salons internationaux pendant qu’on se demande encore qui devrait payer les quelques millions d’euros nécessaires à l’aménagement du rond-point du Bourget pour éviter 1h de bouchon dans chaque sens aux exposants et visiteurs professionnels (pour le transfert en hélico depuis Roissy, il parait qu’un groupe de travail a été constitué pour poursuivre les travaux engagés par la commission sur l’agrandissement du parking à voitures à cheval), la couverture des files d’attente à la Porte de Versailles (ceci dit, on pourrait envisager de réduire les files d’attente, aussi), le nettoyage des chewing-gums écrasés dans les couloirs du palais des congrès de la Ville Lumière (nec mergitur, disait-on, mais c’était avant).

Exhibition Center de Hong-Kong (nb le Asia World Expo Center, plus imposant, n’est pas visible sur la photo) Fluctuat, nec mergitur, version chinoise, c’est autre chose que Villepinte …
La bonne nouvelle, c’est que comme on n’est que vendredi matin, il reste quelques heures de travail pour brainstormer un peu sur ce qu’il faudrait VRAIMENT faire, avec les moyens du bord et dans un contexte extrêmement défavorable, mais à la guerre économique comme à la guerre, en souhaitant que la France ne perde pas celle-ci comme elle a à peu près toujours perdu celles-là depuis Gergovie, de mémoire de Gaulois (les taxis de la Marne sont une jolie victoire mais ce n’était qu’une bataille), aux exceptions notables de la guerre d’indépendance des Etats-Unis, mais c’est comme pour les guerres de 14-18 et 39-45, ça ne compte pas parce que ce sont les Américains et les Anglais qui ont fait le job, nous n’étions (déjà) que supplétifs. Une bonne idée serait de s’inspirer des opérations Ubifrance très pros et réussies type « French Tech Tour » pour les PME high-tech et « Green Tech Tour » pour les PME du secteur de l’écologisme. Comme le sauvetage des PME de l’industrie agro-alimentaire s’impose (sinon, on n’aurait pas un secrétaire d’état comme pour le numérique), on pourrait monter des actions pour les PME exportatrices du secteur de la viande (Beef Tech Tour ?) et des produits laitiers (Cheese Tech Tour ?). On pourrait regrouper l’ensemble dans un … plan stratégique qu’on appellerait : « So French, So Tech ». Evidemment, il faudrait aussi un nouveau logo « chapeau », de préférence avant qu’on ait dépensé trop d’argent à imprimer du papier à en-tête avec le précédent, en faisant attention à ce qu’il ne soit pas trop redondant, ni trop incohérent avec le nouveau logo des CCI pour l’international (le précédent commençait probablement à faire vieillot après presque 3 ans).
So far, so good …
RF – 17 août 2012
Ceci écrit, quel que soit le plan, maintenant on peut télécharger sur Amazon quelques eBooks sur le monde tel qu’il va (ou pas) vraiment, pour se préparer avec humour mais sérieux à la France et au monde tels qu’ils approchent en klaxonnant (mais comme c’est à vitesse supersonique, les gens qui sont devant n’entendent rien et seront un rien surpris et secoués par le “bang”).
On peut également lire ou télécharger ces eBooks sur la plateforme française Youscribe (nb le format pdf disponible sur Youscribe est assez pratique sur grand écran et mieux adapté que ePub à l’impression en format A4) en cliquant sur les icônes ci-dessous avec le mulot.
Whatever works, mais si on a du 3G ou du wifi, on peut aussi lire (gratuitement) le dernier billet du blog “Café du matin à Paris” (ou un résumé en anglais si on est anglophone et/ou pas trop chauvin) avec le café, cela ne peut pas nuire gravement aux exportations ou au made in France.
Conclusion provisoire : cliquer sur l’image ci-dessous
Passage au blog “Compétitivité” : cliquer sur l’image ci-dessous
Passage au blog “Voyage en 2012” : clique sur l’image ci-dessous
Passage au blog “France 2012” : cliquer sur l’image ci-dessous
Passage au blog “English Coffee” : cliquer sur l’image ci-dessous
Passage au blog “Café du matin à Paris” : cliquer sur l’image ci-dessous














































