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Evidemment, on pourrait avoir des idées gris foncé, malgré la neige, après la minute de silence pour les victimes de Fukushima, symboles d’une crise profonde. Un peu comme devant un vieux film français plus ou moins en flashback, genre « Un homme et une femme ».
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Bien sûr, on ne peut pas s’empêcher de penser très fort qu’on dormirait plus paisiblement ces temps-ci en France en produisant et consommant moins d’électricité nucléaire, surtout si on se promène en ville quand on est à Paris le dimanche, en sachant que c’est compliqué.
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Mais, aujourd’hui, on ne peut guère mieux faire que penser à toutes les victimes. Et c’est moins douloureux, ça parait moins compliqué, ensemble.
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Pour que demain soit en couleur.
Renaud Favier – 11 mars 2013 – Café du matin à Paris
Renaud Favier : Café du matin à Paris 